De bon matin...[PV Anthony Goldstein]

Nombre de messages : 69 Age : 32 Date d'inscription : 02/09/2007

Daphnee arriva dans le parc. Il était assez tôt, l’aube était à peine levée. Elle avait eu une nuit mouvementée, cauchemardant toute la nuit et se réveillant finalement en sueur.
Après une douche qui l’avait un peu calmée, elle avait fait les 100 pas dans la salle commune, essayant de calmer ses angoisses et rien à faire, ça n’allait pas.

Elle avait tout compte fait décidée d’allez faire un tour dehors, histoire de prendre l’air.
En traversant les couloirs, elle se rendit compte de l’heure qu’il était. Elle avait vaguement regarder l’heure en se levant, sans vraiment y prêter attention, mais maintenant qu’elle déambuler dans les couloirs vides, elle se rendait compte de l’heure matinale. Personne ne semblait lever, tous étaient encore regroupés dans les chambres ou dortoirs, suivant l’âge ou le poste.

Elle arriva dans le hall où quelques fantômes errer, l’air désespérer et seul. Elle regarda d’un air peu intéresser, traversant l’endroit comme si elle voulait s’en échapper. Elle n’était pas d’humeur à parler, et encore moins aux fantômes.

Elle débarqua donc dans le parc faiblement éclairais par le soleil qui, au loin, se lever seulement. Elle s’installa sur un gros rocher recouvert de la rosée du matin, regardant d’un air peu enthousiaste le soleil qui continuait son ascension sans s’occuper d’elle.

- J’en ai marre…

S’entendit-elle murmurer sans vraiment s’en être rendu compte. Elle n’était là que depuis quelques temps et pourtant, l’envie de repartir chez elle la hantée. Le couvre-feu, l’ambiance, les cours, touts l’énervée…
Elle ne montrée jamais à personne qu’elle pouvait avoir un quelconque « coup de blues », s’occupant d’avantage de son image que de ses sentiments.

Elle se mit à sourire, la voilà qui philosopher sur son caractère, vraiment, sa devenait vraiment pitoyable…

Nombre de messages : 15 Age : 31 Date d'inscription : 05/09/2007

Anthony marchait tranquilement sur l'herbe fraiche du parc. Il était 6H30 du matin et il n'y avait personne sauf les élèves très matinaux qui étaient venus prendre l'aire frais du matin ou bien, tout comme lui, se lamenter sur leurs malchance et leurs malheurs quotidiens. Beaucoup de chose se bousculaient dans la tête du jeune Serdaigle, bien qu'il ne voulût pas y penser. Il continua donc de marcher d'un pas lent et calme: la journée risquait d'être prometteuse: il s'ennuyait déjà.

Beacoup de choses se tramaient dans sa petite tête d'adolescent tourmenté. Il envisagait une évasion de Poudlard. Enfin, pas une évasion en tant que tel, mais il comptait s'en aller, seul ou non. De toute les manières, qui remarquerait son absence ? Qui remarquerait que le jeune préfet de Serdaigle n'était pas en cours. Peut-être ses amis ...En tout cas, ilf finiraient bien par s'en apercevoir et là, la première chose qu'ils auraient le réflexe de faire, après s'être demandé où est-ce qu'il pouvait bien être, ce serait de prévenir sa mère; enfin, d'essayer vu qu'elle ne répondrait pas. Puis ils appèleraient Mr Goldstein qui arriverait quelques heures plus tard avec tous ses collègues du ministère. Mais le plus important ne serait pas de retrouver l'élève en question. Ce serait plutôt de réussir à calmer le père du fugitif disparu.

N'osant même pas imaginer l'inquiétude de son père si Anthony mettait son plan à l'oeuvre, il décida de rayer définitivement sa fugue de sa liste de solutions. Et puis, il fallait bien l'admettre, s'enfuir de Poudlard était totalement impossible mais Poudlard était ennuyeux et glauque. Il ne pouvait y rester plus longtemps. Rien ne s'y passait. Pas une marque des ténèbres où même un professeur maladroit en cours ... rien. Pour en revenir à ce parc, il ne s'y trouvait que très peu de monde. Anthony s'approcha d'un rocher sur lequel était assise une élève. Il s'y assis également mais sans faire attention à elle. Il l'entendit se lamenter, ce qui lui fit directement penser qu'elle aussi en avait assez de la routine de l'école.

Il lui tournait le dos. Il avait donc peut-être surement entendu ce qu'il aurait souhaité entendre. Il eût envie de lui demander si elle aussi aimerait être chez elle à ce moment mais sa timidité soudaine l'en empêcha. Il resta donc là, à regarder l'herbe pousser ...

Albus Dumbledore s'approcha de son pas lent habituel, et s'assit péniblement dans l'herbe. Ses yeux pétillants dévisagèrent longuement le jeune préfet de Serdaigle assis à quelques pas de lui. Il s'éclaircit la gorge pour lui faire remarquert son absence, puis commença :
"Je comprends fort bien que tu puisses t'ennuyer à Poudlard. Moi même, lorsque j'étais jeune, j'ai eu l'idée de jeter quelques Bombabouses dans les couloirs pour rompre la monotonie de l'école. Mais, plusieurs années plus tard, lorsque j'étais plus vieux et plus sage, je me suis aperçu que l'école renfermait des secrets inimaginables. Tu devrais observer cette école, et tu découvrirais des choses très intéressantes..."

Nombre de messages : 15 Age : 31 Date d'inscription : 05/09/2007

[Désolé "professeur" mais c'est un PV ! Vous ne pouvez donc pas répondre !!]

Nombre de messages : 69 Age : 32 Date d'inscription : 02/09/2007

Daphnee perdue dans ses pensées remarqua au dernier moment la venue d’un autre étudiant qui s’installa près d’elle, de l’autre côté du rocher.

D’un air discret, elle jeta un coup d’œil furtif au jeune homme, comme si de rien n’était, voulant savoir qui s’était.
De ce qu’elle avait vu, il ne lui semblait pas qu’il était de serpentard. C’était toujours la première chose qu’elle se demandait. Pourtant, ce n’était pas une des meilleures choses puisqu’il y avait dans les Serpentards des gens qu’elle ne pouvait pas voir, à qui elle ne dirait sûrement jamais un mot et vice-versa peut être.

Elle n’était sûrement pas la seule dans ce cas. Les serpentards ne s’approcher de personne et ne supportais pas qu’on vienne les voir, les autres maisons étaient pareils !
Elle refusait pourtant cette idée de clan, préférant choisir elle-même ses amis et ses ennemis.
Pour elle, elle n’appartenait à personne ni a aucun groupe ou clan de quelques sorte qu’il soit. C’était comme ça…

Elle se faisait malgré cela une idée sur les gens par la première impression et par ce qu’elle savait de sa famille. Etrange mais compréhensible.
Elle se retourna vers l’étudiant qui regardait vaguement l’herbe.

- Je ne crois pas t’avoir déjà vu à Serpentard.

Elle marqua un temps d’arrêt, maintenant qu’elle le voyait de face, elle ne l’avait jamais vu autour de Potter, il n’était donc pas de Gryffondor.

- Serdaigle ou Pouffsouffle ?

Sûrement Serdaigle puisque les Pouffsouffles étaient renommés pour passer autant de temps à la bibliothèque que Granger. Il lui semblait tout de même l’avoir vu quelques parts, peut être était-il préfet ? Elle l’avait sûrement remarqué lors de l’une de ces balades nocturnes. En tout cas, il ne l’avait prise sur le fait, sinon, elle s’en serait souvenue.

[HJ: désolée pour le retard, gros bugg avec l'ordi]

Nombre de messages : 15 Age : 31 Date d'inscription : 05/09/2007

Anthony, toujours occupé à orbserver l'herbe pousser tout en pensant à combien de temps cela prendrait, oublia tout. Il oublia, comme ça, l'endroit où il se trouvait, pourquoi il s'y trouvait, comment il était arrivé là etc. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il s'appellait Anthony et qu'il n'avait jamais reçut l'amour maternel dont parlent tous les élèves de Serdaigle et de Poufsouffle.

Mais il revint vite à la réalité, dans le Parc dans de Poudlard car une inconnue venait de lui adresser la parole. Il était plutôt content qu'elle fasse le premier pas car lui ne l'aurait surement jamais fait et puis, ils avaient un énorme point commun. Mais le fait de se lasser du train train de Poudlard n'était pas forcément la raison pour laquelle deux personnes de différentes maisons devaient se parler. Enfin, c'était ce qu'il pensait.

La froideur de la voix de la jeune fille ne le suprit pas. Elle le rassura peut-être même car en son fort intérieur, il savait qu'il aurait été aussi sec avec une personne qu'il ne conaissait pas en ce temps là. Rien qu'à sa façon d'aborder le monde, Anthony sut que la jeunne fille était une Serpentard (ou une Poufsouffle mal répartie). Lui même avait parfois l'impression que Le Choixpeau s'était trompé de maison quand il l'avait répartit parce que justement, il aimait être froid et dur avec les gens ...

Pour continuer sur la lancée de l'élève, il répondit tout aussi sèchement:

Moi non plus, je ne crois pas t'avoir déjà vu à Serpentard ...

En fait, Anthony l'avait déjà croisée. Et plus d'une fois. Il se rappellait d'elle aussi bien que d'une vingtaine d'autres élèves qu'il avait aperçu et retenu dans les couloirs jusqu'à maintenant. En fait, en y repensant, il l'avait surement déjà vu à un cours. Sa mémoire visuelle ne lui faisait que très rarement défaut et en tant que préfet, il se devait de connapitre les noms des élèves de Poudlard, au moins ceux de son année ...

Je suis à Serdaigle depuis ma première année dans cette maudite école !

Anthony ne savait pas vraiment quoi dire. Ce matin, il n'avait pas la tête à la méchanceté, comme tous les autres jours. Aujourd'hui, c'était différent. C'était ... "coup de blues".

Mais le Choixpeau s'est trompé de maison en me répartissant, je devrais normalement être à Serpentard d'après moi ...

[J'ten veux pas Razz

]

Nombre de messages : 69 Age : 32 Date d'inscription : 02/09/2007

Elle eut un sourire quand elle l’entendit répondre aussi sèchement qu’elle l’avait fait. C’était de bonne guerre, après l’accueil qu’elle lui avait fait, on ne pouvait s’attendre au tapis rouge.

Il était à Serdaigle, c’était donc bien le préfet qu’elle avait remarqué une nuit où elle se promenait par mis les arbres, réfléchissant à la lumière de la pleine lune et jouant à cache-cache avec les préfets.

- Je suis pour ma part à Serpentard. Mais tu dois le savoir. Le préfet de Serdaigle doit connaître tout le monde.

En disant cela, une pensait des plus inutiles lui vînt tout de même à l’esprit. Elle n’avait pas mis sa grosse cape, ne trouvant pas l’air assez froid. Celle-ci lui aurait tout de même évitait de devoir questionner sur les maisons puisque sur cette grosse cape se trouvait son insigne vert et argent des Serpentards. Il se plaignait de ne pas être à Serpentard, ce n’était pas le seul. Le choixpeau devait se faire vieux, tant d’élève se retrouvais dans des maisons dans lesquels pourtant on ne leurs trouver aucune bonne caractéristique.

- Je te comprend tout à fait sur ce point, vu l’humeur maussade que tu arbore du matin, je pense en effet que tu aurais tout à fait ta place par mis nous.

Dit-elle d’un ton ironique. Une phrase lui revînt à l’esprit, il venait de dire qu’il était dans cette « maudite école ». Autant dire que sa mauvaise humeur ne pouvait venir que de là. Il ne devait pas se plaire ici, ce qui était un peu le cas de tout élève qui n’était pas l’un des chouchous. Pour sa part, cela dépendait des jours et de quoi. Elle n’était pas bien à Poudlard à cause de l’autorité que l’on essayait de lui affliger, peine perdue en passant. Mais elle y était bien pour la liberté qu’elle s’y faisait. Chez elle, elle ne pouvait que rester cloîtrer dans sa chambre, et le seul moyen d’admirer un coucher ou un lever de soleil fût de le voir par la fenêtre. Ici, elle sortait chaque nuit qu’elle le voulait, elle disait ce qu’elle voulait sans redouter une nouvelle « guerre civile » !

- Serait-ce à cause de cette « maudite école » que tu arbore un si grand sourire ?

Ajouta t-elle, sans jamais quitter son fabuleux ton ironique que chacun avait l’habitude de traduire à sa façon.

» Anthony Goldstein