Sur le tome 7

Ma modeste fanfiction sur le tome 7, pas de titre pour l'instant, si vous avez des idées...

Prologue

La lune s'était levée, le ciel s'était couvert de minuscules points lumineux comme chaque nuit, lentement, un chien aboya quelque part, des bruits de voitures brisaient de temps en temps le silence de la nuit, les lampadaires éclairaient faiblement la rue nommée Privet Drive.

Au 4 rue Privet Drive, un jeune garçon s'était assis sur son lit, il se nommait Harry Potter ou le "Survivant" par les sorciers, car Harry était un sorcier, il l'avait appris le jour de ses onze ans par un demi-géant nommé Hagrid, et dès lors, Harry avait intégré l'école de Sorcellerie: Poudlard. On l'avait surnommé le "Survivant" car il avait de nombreuse fois défié le plus grand mage noir de tout les temps: Voldemort ou celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. À ses un ans le jeune Harry Potter avait failli être tué par Voldemort qui avait lancé le sort "avada kedavra", normalement mortel, mais le jeune Potter avait survécu et avait détruit presque complètement le mage noir. À la différence près, que Tom Elvis Jedusor avait trouvé le moyen de renaître lors de la quatrième année de notre jeune sorcier, et depuis, Harry était poursuivi par son destin: il devait tuer ou être tué, tel l'avait décidé la prophétie. Mais l'année dernière, son mentor, le directeur de Poudlard, Albus Dumbledore avait été tué sur l'ordre de Voldemort, et Harry devait continuer seul la quête des Horcruxes, seul moyen de détruire entièrement Voldemort...

Son regard erra dans la pièce où un désordre inqualifiable régnait. Une pile de lettres non- ouvertes était posé sur le bureau, il n'en avait pas eu envie. Son balai était posé au-dessus de l'armoire, ses vêtements étalés par-terre, quelques livres avaient été jetés en tas dans un coin, des bouts de papiers gisaient sur le sol et son bureau était envahi lui-aussi. La cage d'Hedwige commençait à dégager une forte odeur, et sa chambre en elle-même, ne sentait pas très bon.

Il se leva en soupirant, et tenta de remettre de l'ordre, il s'arrêta devant le miroir de son armoire, il faisait face à un jeune homme aux cheveux noirs ébouriffés, aux trais tirés, pâle, de grosses cernes sous ses yeux, aux yeux verts dont la lueur qui y brillait autrefois s'était éteinte. Il soupira une nouvelle fois, et tâcha de se motiver pour ranger sa chambre, il empila ses livres dans un coin de la pièce, mis ses vêtements en tas, un nuage de poussière s'éleva et scientilla à la lumière de la lune. Pétunia n'y venait plus et osait à peine s'approcher de la porte. D'ailleurs, il ne descendait quasiment en bas, il venait manger une fois par jour, et bizzarement, Pétunia lui lançait un regard désolé à chaque fois, il ne comprenait pas pourquoi. Un hulument le fit se redresser, Hedwige entra dans la chambre déposant une nouvelle lettre sur le bureau en lui adressant un regard de reproche, Harry s'approcha d'elle, et caressa ses plumes blanches, et lui donna quelques graines, la chouette les avala et alla se reposer dans sa cage.

Le jeune sorcier jeta un coup d'oeil à la lettre, il reconnut l'écriture de Ron, il la reposa avec un serrement au coeur.

Un bruit au rez-de-chaussé le fit sursauter, les Dursley étaient partis depuis deux heures, il était seul, l'escalier grinça, il saisit sa baguette et ouvrit la porte.

"Stupéfix!"

Il s'écroula.


"Enervatum"

Il ouvrit les yeux, essaya de bouger mais on l'avait attaché à une chaise, il releva la tête, une grande silhouette, la tête dissimulée par une capuche.

"Potter..."

L'homme prononça son nom lentement d'une voix grave, comme pour le savourer.

"Que voulez-vous? Et qui êtes vous?
-Appelle-moi Lord, Comte, Baron et tout ce que tu veux! Mon nom n'a pas d'importance. Quand à la première question, je veux toi, Potter, il y a tellement longtemps que je veux te parler.
-Vous n'êtes pas le premier..."

L'homme ria doucement Harry aperçut furtivement deux éclats bleus dans l'ombre.

"Vous n'êtes pas un mangemort.
-Touché, jeune Potter. Ce que je veux, c'est te posséder."
Harry arrondit ses yeux, "le posséder?".
"Désolé quelqu'un a déjà pris cette place, Lord Voldemort. Pourquoi?"

À sa grande surprise l'homme ne frisonna pas à l'évocation du mage noir.

"Tu as de la répartie, c'est bien. Pour que tu puisses m'aider, que tu le veuilles ou pas, je vais rentrer dans ton esprit, oh pas tout le temps! Juste à certains moments, il y aura comme un...Blanc dans tes souvenirs. Poudlard recèle beaucoup de secrets, et tu vas y retourner cette année.
-Je ne veux pas.
-Ah oui, depuis que Dumbledore est mort, le petit Potter a peur.
-Non!, s'insurgea Harry.
-Aha! On se rebelle! Enfin. Bon, j'ai pas toute la nuit, alors tu te tiens tranquille et je te détache. Ok?"

De toute façon, il n'avait pas le choix, il hocha la tête de mauvaise grâce.

"Ah! On sait obeir! C'est bien."

L'homme le détacha, Harry frotta ses mains endolories.

"Ne bouge pas! Une dernière chose, mes actions seront contre Voldemort.
-Pourquoi?
-Raisons personnelles."

L'homme joignit les mains, au bout d'un moment, il devint translucide comme un fantôme, mais Harry ne distinguait toujours pas son visage, il sauta sur lui, et s'enfonça en lui, une horrible douleur traversa son corps, sa cicatrice le brûlait atrocement, il hurla et s'écroula à terre.



J'en suis à 13 chapitres, le 14 en cours d'écriture...

Surprises et Retrouvailles

"POTTER! Descends tout de suite!"

Harry s'assit dans un sursaut, et mit du temps à comprendre où il était, et se releva paniqué, que s'était-il passé? Il se souvenaitde la lettre, puis plus rien. Il haussa les épaules, et s'empressa de descendre.

Vernon l'attendait en bas, rouge de colère.

"Y a des "amis" à toi qui t'attendent, dépèche-toi de les faire rentrer dans ta chambre, je ne veux pas que les voisins voient ça.
-Oui, Oncle Vernon."

"Des amis"? Il n'attendait personne. Il ouvrit la porte, et tomba nez à nez avec Ron.

"Ron?
-Salut Harry!"

Il avait pris au moins 10 centimètres durant l'été, le jeune sorcier roux s'écarta, et Harry vit Mr Weasley et Lupin.

"Qu'est-ce que vous faites là?
-On s'inquiètait, tu ne répondais plus aux lettres, et hier Lupin a sentit quelque chose.
-Ah bon. Je...Je ne sais pas...
-Harry? Ça va?"

Visiblement, il venait prendre conscience de l'état de Harry.

"Qu'est-ce qui passé?", intervint Lupin.

Le lycanthrope était aussi pâle que lui, Mr Weasley n'avait pas l'air en forme non plus.

"Je ne me souviens plus. Je...
-POTTER!
-Venez, on va monter."

Mal à l'aise, il les fit entrer dans sa chambre, mais ils ne tinrent pas compte du désordre.

"J'ai comme un blanc dans ma mémoire...
-Fais tes affaires, on va aller au Terrier," fit Mr Weasley.

Harry acquiesa, il mit pas mal de temps à rassembler ses affaires.

"On va transplaner, tu viens avec moi," déclara Lupin.

Le jeune homme attrapa son balai et sa valise, Mr Weasley prit Hedwige. Lupin prit son épaule, et une sensation familière envahit son esprit...


“BANG’”

Il fit un roulé-boulé pour se réceptionner sur le sol. Les personnes présentes dans la salle sursautèrent, Harry se releva et ne put terminer son geste car quelqu’un alla se jeter dans ses bras.

“Harry, mon chéri!”

Il manquait de s’étouffer, Mme Weasley le lâcha, un sourire aux lèvres.

“Tu es sain et sauf, enfin sain...”

Elle tourna autour de lui, déplorant sa maigreur, et soupira en voyant sa figure.

“Molly, laisse-le un peu respirer!, fit Mr Weasley en souriant.”

Elle le prit par le bras et l’amena à la grande table qui se situait au centre de la pièce.

“Tu as faim?
-Non, ça va Mme Weasley.
-Nous avions tellement peur, oh mon Dieu, tu es tellement pâle!”
Mr Weasley s’assit en le regardant, ainsi que Lupin.
“Alors tu vas nous dire ce que tu as fait pendant presque un mois?"

Harry les regarda embarassé, il avait passé le mois de Juillet à errer dans sa chambre ou dans le quartier, en fait, il n'avait pas vraiment eu conscience du temps qui passait, il s'était plongé dans une torpeur profonde, toujours anéanti par la mort de Dumbledore, il n'avait pas beaucoup dormi, ni mangé.

"J'avais besoin de réfléchir, tenta Harry.
-Et réfléchir consiste à ne pas donner de nouvelle de soi?, le questionna Lupin.
-Je...
-Nous en reparlerons plus tard, tu as l'air épuisé, remarqua Mr Weasley.
-Une dernière question, concernant hier soir, tu dis que tu ne te souviens de rien?
-Oui.
-C'est étrange..."

Lupin plongea dans ses pensées, le silence se fit. Ron le rompit.

"Ben, à mon avis, tu dois pas être au courant de grand-chose.
T'as raté des choses...
-Quoi par exemple?
-Le mariage entre Bill et Fleur...
-Oups, désolé, dit Harry en rougissant.
-Nous pensions que tu avais besoin d'être seul quand nous avons vu que tu ne répondais pas à nos lettres, ajouta Mrs Weasley. Ils sont partis en Égypte pour fêter leur union.
-Il y a eu plusieurs attaques de mangemorts, l'informa Mr Weasley, Azkaban a été déserté par les détraqueurs qui érent dans le pays à la recherche de proies, ça a fait des dégats chez les moldus."

Harry grimaça, il avait raté trop de choses.

"Hermione arrive demain, fit Ron en souriant.
-Et les autres membres de l'Ordre du Phénix?
-McGonagall organise déjà la rentrée, eh oui, dit-il en voyant l'air stupéfait de Harry, elle a décidé de réouvrir l'école. Tonks surveille le Chemin de Traverse avec Maugrey. Les autres je ne sais pas...
-Et tu n'as pas besoin de savoir, répliqua Mrs Weasley.
-Molly, ils sont assez grands maintenant pour ça!
-Et moi?", ajouta Ginny qui venait de descendre."

Le coeur de Harry fit un bond dans sa poitrine, elle avait grandi tout comme son frère, ses formes féminines s'étaient accentuées, et elle était toujours aussi merveilleusement belle, songea t-il.

"Non, tu es encore trop jeune.
-Pff, je suis toujours trop jeune pour tout, maman.
-De toute façon, elle apprendra ce quelle veut par d'autres moyens, fit Lupin en fixant Harry et Ron qui rougirent tout les deux.
-Ah tu vois!"

Mrs Weasley jeta un regard noir sur Lupin et tout le monde éclata de rire, l'interessé répondit avec un clin d'oeil.

La journée s'écoula tranquillement, ponctuée de
taquineries entre les jumeaux-qui étaient arrivés dans l'après-midi- et Ginny.

Les deux garçons se couchèrent dans la chambre de Ron, et s'endormirent assez tard.

"Maître, vous vouliez me voir?
-Oui, pour te parler d'un projet d'attaque qui réunirait tout le monde."

Le visage de Queudver s'anima, enfin de l'action. Harry sourit.

"Laquelle, maître?
-Poudlard."

La visage de Queudver disparut remplacé par celui de Dumbledore, le sorcier lui sourit et prononça d'une voix douce une phrase qu'il n'oublierait jamais:"S'il te plaît, Harry, sauve Poudlard pour moi, pour tout le monde..."

Harry se réveilla en sursaut,le front couvert de sueur, cela faisait plus de dix fois qu'il faisait ce rêve, il plaqua sa main sur sa cicatrice brûlante, Ron s'agita dans son sommeil. Il décida de descendre car il n'avait plus sommeil. Il enfila ses chaussons et une robe de chambre, et ouvrit doucement la porte, et descendit. Il ne restait plus que des braises dans la cheminée, il ranima le feu, et s'assit dans un fauteuil, plongé dans ses pensées.

La première à descendre fut Mrs Weasley, elle s'arrêta surprise.

"Harry? Déjà levé?"

Harry lui sourit tristement, et lui proposa son aide pour préparer le petit-déjeuner. Elle accepta, et peu à peu tout le monde descendit. Ils étaient tous attablés quand Hermione arriva. Elle se jeta dans les bras des deux garçons, avec plus de force dans ceux de Ron qui rougit, remarqua cependant Harry.

Elle déjeuna avec eux, elle fixa Harry tout le repas avec insistance.

"Qu'est-ce que tu veux?, finit-il par demander, exapéré.
-Alors, c'est quoi tes projets pour cette année?"

Tout les regards se tournèrent vers eux, Harry sentait bien qu'ils n'avaient osés poser la question. Il finit de mâcher tranquilement, déguglit et fixa Hermione dans les yeux.

"Je retourne à Poudlard."

Cette fois-ci tout le monde arrêta de manger, Hermione haussa les sourcils, Harry croisa le regard de Lupin, il semblait étonné.

"Mais...
-J'ai réfléchi, Hermione.
-Tu as tout a fait raison!", s'écria Ron, visiblement, il était heureux que Harry revienne à Poudlard.

Gêné, le jeune sorcier se leva de table et monta à l'étage. Il s'assit sur le lit en soupirant et repensa à son rêve, il se demandait s'il avait fait le bon choix, il avait ce rêve plusieurs fois, toujours en face de Peter Pettigrow, cependant le contenu de la conversation avait changé, et revu la chute de Dumbledore, mais jamais le vieil homme lui avait demandé de sauver Poudlard. Il se pinca l'arrête du nez entre son pouce et son index, sa cicatrice recommencait à lui faire mal, il se demanda comment il devait prendre ce signe, il y avait eu plusieurs attaques de Mangemorts, et pourtant, il n'avait rien senti. Il devait se ressaisir, dans quelques jours, il était majeur pour le monde des sorciers, et il pourrait passer son examen de transplange, même s'il préférait le vol en balai, le transplanage lui serait utile. Maintenant qu'il y repensait, l'envie de remonter sur un balai le démangait, il caressa d'un air pensif le manche à balai de son Éclair de Feu. Quelqu'un toquait à la porte.

"C'est moi, Rémus."

Son ancien professeur entra doucement, Harry fixait le parquet d'un air absent, il s'assit à côté de lui en faisant grincer le lit, il observa le jeune sorcier.

"Harry, tu es sûr de vouloir retourner à Poudlard, c'est une cible de choix maintenant qu'Albus n'y est plus."

Harry releva la tête, et le regarda d'un air sombre.

"Tu as fait un rêve?, reprit Lupin.
-Pas un, plusieurs, mais celui de la nuit dernière était particulier.
-Raconte-moi."

Harry lui raconta en détail le rêve, Lupin le fixa d'un air perplexe.

"Étrange, c'est peut-être un piège.
-J'y ai pensé, mais ça ne peut pas être ça, pas avec Dumbledore."

Tout les deux restèrent pensifs.

"Au fait, McGonagall m'a proposé de reprendre mon poste à Poudlard, dit Lupin avec une joie mal contenue.
-C'est génial, mais c'est pas un peu risqué? Du fait que vous êtes un...
-Non.
-Mais la potion, qui la prépare?
-Slughorn."

Horace Slughorn était le professeur qui avait pris la suite de Rogue dans le cachot l'année dernière, il avait fondé un club où les élèves doués ou ayant des proches célèbres se réunissaient, il avait souvent essayé d'inviter Harry à un de ses dîners, mais le garçon s'était toujours débrouillé pour éviter, sauf au réveillon de Noël.

"Tant mieux.
-Oui, fit Lupin avec un sourire."

Lupin se leva, laissant Harry seul avec ses pensées.

Bravo Fred c'est super vivepment la suite!^^

Un anniversaire inoubliable

Quelques jours passèrent, lentement, personne ne lui avait reparlé de sa décision. Ils n'avaient pas fait grand chose durant ces journées, juste fait des match de Quidditch au grand dam d'Hermione qui n'appréciait pas vraiment ce sport. Il n'avait pas refait de rêves.

"Harry, tu rêves!"

Il sortit de ses pensées, et il faillit tomber de son balai, Ron volait à côté de lui, il affichait un grand sourire.

"N...Non, balbutia t-il.
-C'est ça! Bon grouille, t'as un vif d'or à attraper!"

Harry parcourut du regard le large champ qui leur servait de terrain, il aperçut Ginny qui tentait de passer de l'autre côté de Georges, il vit un éclat à côté de Fred, il fonça vers lui de toute la puissance de son balai, passa juste devant Ginny toujours bloquée, et attrapa le vif au bout de quelques minutes. Ron et Georges lui sautèrent dans les bras.
"Ouais!

-C'est pas juste, vous avez Harry dans votre équipe!", grogna Ginny.

Du coin de l'oeil, il vit Hermione, terrorisée sur son balai, la pauvre avait été réquisitionnée de force par Ron comme gardienne de but pour l'équipe adverse, Fred était un poursuiveur, et Ginny était leur attrapeuse, lui était bien entendu l'attrapeur, Georges le poursuiveur, et Ron le gardien de but.
Harry sourit, inclina son balai, arriva près du sol et descendit de son balai, les autres l'imitèrent. Ils arrivèrent en bavardant et riant jusqu'au Terrier; Une surprise les attendait.

"Hagrid!"

Harry se précipita dans les bras de son grand ami. Le demi-géant sourit bienveillant.

"Comment vas-tu Harry? Mon Dieu, tu es plus maigre que je pensais, et tu es très pâle, Hagrid semblait inquiet.
-Et encore, tu ne l'as pas vu quand il est arrivé!, rajouta Mr Weasley qui venait de rentrer du travail, il est épuisé.
-Arthur! Fatigant aujourd'hui?
-Oui très, il y de plus en plus de Sorciers qui font des blagues aux Moldus, va savoir pourquoi!, le père de Ron se tourna vers Harry. Les gens du ministère parlent beaucoup de toi, tu es aux centre des débats.
-Ah bon?, fit le garçon surpris.
-Oui, tout le monde se demande si tu vas y arriver Harry, et malcontreusement, j'ai laissé echapper que tu voulais retourner à Poudlard, de nombreux sorciers se sont proposés pour te protèger.
-Je n'ai pas besoin de garde rapprochée!
-C'est ce que je leur ai répondu, ils ont paru surpis! Alors Hargrid, dit Mr Weasley en regardant le demi-géant, comment s'est passé ta mission?
-La tribu du Nord de l'Écosse a accepté de se joindre à nous pour protéger Poudlard.
-Parfait! Rentrons."

Mrs Weasley parut ravi de l'arrivée d'Hagrid, Lupin arriva peu après, rentrant d'une escapade de quelques jours.

"Ils ont de plus en plus de doutes sur moi, annonca t-il à Mr Weasley.Mais en même temps, je n'ose pas imaginer ce qu'ils vont faire en apprenant qui je suis vraiment, parce qu'ils vont finir par s'en apercevoir.
-Oui tu as raison, répondit soucieux le père de Ron.
-Salut tout le monde!", les interrompit Tonks qui venait d'arriver.

Elle s'approcha de Lupin qu'elle embrassa franchement, les joues de celui-ci prirent une teinte rose vif, il n'osa pas regarder les autres.

"Harry! Tu es de plus en plus maigre!
-Je sais, on me l'a déjà dit!", dit-il agacé.

Elle lui adressa un grand sourire, ses cheveux avaient repris leur teinte rose chewing-gum habituelle. Le reste de la soirée se passa tranquillement.

Harry se coucha en pensant que le lendemain, il aurait enfin 17 ans.


Lorsqu'il se réveilla, Ron n'était plus dans la chambre, Harry bailla et se leva, s'habilla et descendit dans la cuisine. Il n'y avait personne, intrigué, il prit son petit-déjeuner rapidement.
Mme Weasley entra dans la cuisine.

"Bonjour Mme.."

Elle l'avait complètement ignoré et était repartie aussi vite. Il la suivit, il passa devant Lupin installé devant la cheminée.

"Professeur, qu'est-ce qui...?"

Il s'interrompit, Lupin n'avait même pas bronché, il passa une main devant ses yeux, il ne broncha toujours pas.

"Super!"

Maussade, il sortit du salon, Ron passa devant lui.

"Ah, Ron!, commenca t-il.
-Maman, tu as vu Ginny?
-Oui, elle est dans le jardin.
-Merci."

Il repartit, laissant Harry complètement paniqué au milieu du couloir, personne ne le voyait, il remonta à l'étage, il entendit un petit rire, il soupira et entra, il se laissa tomber sur le lit qui grinça bruyement.

Il médita sur la façon de réagir, essayer d'autres personnes? Non, trois, c'était suffisant. Partir? Hum, peut-être... Rageur, il donna un coup de pied dans un carton qui trainait sur le sol, le carton valsa contre le mur.

Il se coucha sur le lit, les bras croisés derrière sa tête. Il dut s'endormir, car quand il se réveilla, la nuit était tombée, et la pièce était plongée dans le noir complet.

II décida de descendre pour voir si les choses avaient changées, il n'y avait personne, il entendit des bruits dans le jardin, il décida d'aller voir.

Il ouvrit la porte et...

"BON ANNIVERSAIRE HARRY!"

Harry crut que son coeur allait s'arrêter de battre, ses jambes tremblaient, tout le monde était là, la famille Weasley presque au complet, Lupin, Tonks, Maugrey, Hagrid, McGonagall...

Il dut se tenir au mur pour ne pas s'évanouir. Le jardin était plongé dans un silence absolu.

"Euh, Harry, ça va?
-Mais...Mais comment...
-On voulait te faire une surprise, et je crois qu'on a un peu trop réussi, répondit Lupin, gêné.
-Vous m'avez fait peur, mais...Comment vous avez fait?
-En faisant semblant Harry, fit Tonks.
-Tu vas t'en remettre?, demanda Ron en souriant malgré lui.
-Oui, oui, c'est bon.
-Bah alors, ouvre ça, répliqua Ron en lui fourrant un paquet dans les bras."

Il déchira l'emballage, c'était une réplique miniature d'un griffon animée.

"Baptise-le, et quand tu as besoin de lui, dis son nom, et il retrouvera sa taille normale.
-Merci Ron."

Il se laissa prendre dans ses bras. Lupin s'approcha et lui donna un paquet, cette fois-ci, c'était un livre."Comment devenir animagus."

"Tu en auras besoin, "fit mystérieusement Lupin.

Puis il reçut plusieurs livres, un bouclier magique par McGonagall, et beaucoup d'autres choses.

Il firent la fête pendant une bonne partie de la nuit, puis Mme Weasley organisa les chambres de façon à ce que tout le monde ait un lit, ce qui ne fut une mince affaire étant donné le nombre d'invité. Ron et Harry se retrouvèrent à partager leur chambre avec Lupin. Harry s'endormit épuisé mais ravi.

Woah! Mon jumeau du fofo est un écrivain! ^^ J'adore ton histoire Fred!

Merci c'est gentil, et rien que pour faire plaisir à mon frère, je mets la suite!

Chapitre3: Attaque sur le chemin de Traverse

Harry se réveilla en début d'après-midi, il ouvrit les yeux et se redressa sur le bord du lit, il bâilla longuement puis se leva, s'habilla et se diriga vers le lit de Ron.

Ce dernier dormait à poings fermés, lachant de temps en temps un ronflement sonore, Harry le secoua, Ron grogna et se retourna contre le mur. Harry soupira, sortit, se dirigea vers la salle de bain, sortit quelques instants plus tard, un seau d'eau remplit à ras bord, retourna dans la chambre, s'approcha doucement du lit de Ron et versa l'eau sur sa tête. Le pauvre Ron se retrouva trempé, Harry s'enfuit en courant,et descendit dans la cuisine.

Il salua joyeusement Mme Weasley, et se mit à table, affamé, un sourire aux lèvres. Quelques instants plus tard, des pas se firent entendre dans l'escalier, Ron apparut, ses cheveux trempés.

"Ron! Mais qu'est-ce qui t'es arrivé?"

Harry regarda ailleurs, se retenant à grand peine d'éclater de rire. Ron s'assit à table en marmonant, Mme Weasley haussa les épaules. Ils déjeunèrent en silence, Ron regardant Harry d'un air furieux, Harry le regarda étonné en retour, Ron baissa les yeux et regarda son porridge.

"Les lettres sont arrivées ce matin", lança Mme Weasley en se retournant, deux lettres à la main.

Harry prit la sienne, il vit le sceau de Poudlard derrière, il sortit deux parchemins, il prit le premier et le déroula:

"Cher Mr Potter,

C'est avec joie que je vous annonce la réouverture de Poudlard. J'ai été nommée Directrice de Poudlard. Le poste de Capitaine de l'équipe de Quidditch est toujours vacant, vous pouvez le reprendre, ou le donner à quelqu'un d'autre.
Ci-joint, la liste de fournitures. Avec mes salutations distinguées,

La directrice, Mc Gonagall."

Harry esquissa un sourire, il comptait reprendre le poste de Capitaine mais il lui fallait faire des essais pour une nouvelle poursuiveuse, Katie Bell étant partie. Il se demanda aussi qui allait reprendre la direction de la Maison Griffondor. Peut-être Lupin, il espéra vivement que ce serait lui. Il avait hâte de retourner.

"Salut les garçons!
-Salut!", répondirent Ron et Harry en même temps.

Hermione et Ginny venaient d'arriver, une chaleur envahit le corps d'Harry quand il vit la jeune fille rousse, elle lui fit un grand sourire, il détourna les yeux. "Non ne pense pas à ça", se commanda t-il.

"Mme Weasley, quand irons-nous chercher les fournitures?, demanda Hermione.
-Cet après-midi.
-Comme ça, on pourra aller dans la boutique de Fred et Georges!, s'exclama Ron, les yeux brillants.
-Nous nous répartirons en deux groupes.
-Pourquoi?, demanda Ginny.
-Pour votre sécurité, répondit Mme Weasley. Voyons...Ginny, Hermione, et Ron avec Tonks et moi, Harry avec Arthur et Rémus.
-Pourquoi il est tout seul?, s'étonna Ron.
-C'est mieux pour lui, répliqua Mr Weasley qui arrivait suivit de Lupin.
-Et comment on y va?
-En transplannant. Prêts?
-Oui, répondirent-ils."

Les quatres adultes prirent chacun un adolescent par l'épaule, et ils transplannèrent.

Ils arrivent sur le chemin de Traverse faisant sursauter un groupe de personnes, et se séparent. Le Chemin de Traverse n'était pas particulièrement bondé, beaucoup moins que d'habitude,au désespoir des commerçants faisant les cent pas devant leur boutique, Harry vit des aurors postés dans chaque coin. Lupin et Mr Weasley marchaient devant, discutant des dernières attaques des Mangemorts, Harry les suivit en marchant nerveusement.

Soudain, un grand bruit retentit, c'était comme si des milliers de violons jouaient faux, Harry se laissa tomber à terre, les mains plaquées sur ses oreilles. Le bruit s'amplifia puis s'arrêta d'un coup. Sonné, Harry attendit un peu puis ouvrit le yeux, autour d'eux, se dressait un dôme d'une couleur bleue, on ne pouvait rien voir au-delà de la paroi, il se leva en tibutant légèrement.

"Harry, ça va?", demanda Lupin

Harry hocha la tête, lui et Mr Weasley étaient parvenus à rester debout, il frissonat et s'approcha d'eux. Lupin jetait des coups d'oeil anxieux autour d'eux.

"Qu'est qui s'est passé?
-Je ne sais pas, répondit Mr Weasley.
-J'ai l'impression que la magie ne marche pas ici", ajouta Lupin.

Un espèce de vortex se forma sur la paroi du dôme, Harry recula, imité par Mr Weasley et Lupin, des personnes jaillirent de là. C'étaient des Moldus constata Harry, terrifié, sous l'effet de l'imperium, il aperçevait leur yeux vides et blancs. Les Moldus se précipitèrent sur eux.

"Arthur, toi qui aime les Moldus, tu vas être servi!", lança Lupin.

Mr Weasley se placa devant Harry pour le protéger, ils étaient quatre, deux se jettèrent sur Lupin, et les autres sur Mr Weasley et Harry. Mr Weasley lança un sort mais le Moldu concerné, ne faiblit pas.

"Stupéfix!"

Le moldu continua d'avancer, il fallait se battre au corps à corps. Harry entama une bataille avec l'un des Moldus, pendant cinq minutes, il donna des coups au hasard, puis le Moldu lui assena un coup sur la tempe, sonné, il tomba par terre, le Moldu se pencha sur lui, il prit son élan et lança ses deux pieds sur sa figure, le Moldu s'effondra. Harry se releva, Mr Weasley était allongé par terre, du sang sur la figure, Lupin se faisait emporter par les deux Moldus dans le vortex.

"Non!", cria Harry.

Il bondit à leur poursuite, mais le Moldu qui avait maîtrisé Mr Weasley, le plaqua par-terre, impuissant, il vit les Moldus disparaître dans le vortex, Lupin dans leurs bras. Le bruit revint, Harry hurla, la douleur vrillait ses tympans puis tout s'arrêta. Haletant, il se releva, et tibuta jusqu'à Mr Weasley, s'effondra à genoux près de lui, il chercha son pouls, il le sentit palpiter sous ses doigts, il était vivant. Le dôme disparut, laissant place aux cris de la foule, Harry se releva, son entourage devenant de plus en plus flou, il distingua Mme Weasley se précipitant vers lui.

"Harry!"

Ron était à ses côtés, ainsi qu'Hermione et Ginny, complètement affolés.

"Lupin...Enlevé...", parvint-il à articuler.

Il s'effondra dans les bras de Ron qui s'était précipité en voyant son ami tourner de l'oeil.

Dédicace à Georges!

Toujours trop cool! J'ai hâte d'apparaître avec toi dans notre magasin. *_*

Wahoo mes frères vous etes trop cools!! *-*

Merci frangin! Pour ce compliment, je te guarantis un mois sans t'embêter!

Suite!

Chapitre 4: Disparu

"...Le dôme a disparu, il ne restait que Papa et Harry, Maman s'est précipité vers Harry qui a juste eu le temps de dire que Rémus avait été enlevé, et il s'est évanoui...
-Par Merlin! J'aurais du vous accompagner!
-Vous ne pouviez pas."

Ces voix...Il reconnut Ron et Hagrid...Harry tenta de se souvenir de ce qu'il s'était passé. Sa tête tournait, il avait mal partout. Puis le sens des phrases lui apparut, il ouvrit les yeux et se redressa dans un sursaut.

"Harry!"

Aveuglé par la lumière, il cligna des yeux, il était au Terrier, dans sa chambre. Ron et Hagrid étaient assis dans un coin, près du lit. Ils avaient l'air inquiets, Ron était livide sous ses tâches de rousseurs.

"Comment tu te sens?, demanda Ron.
-Ça va. Vous avez des nouvelles de Lupin?"

Ron secoua négativement la tête.

"Non, aucune nouvelle.
-Et ton père?
-Il est encore inconscient, mais il va bien."

Harry s'assit au bord du lit en grimaçant, chaque parcelle de son corps lui faisait mal, et ses oreilles bourdonnaient affreusement. Il avait la nausée.

"Ça va Harry? Tu es tout pâle...Tu veux que j'appelle Molly?, demanda Hagrid.
-Non, ça va aller,"dit-il toujours avec une grimaçe.

Il se leva avec l'aide de Ron.

"Où est ton père?
-Dans la pièce à côté, tu veux aller le voir?
-Oui, j'aimerais bien."

Ron le conduisit jusqu'à la pièce. Harry entra, Mme Weasley était assise sur une chaise à côté du lit, elle leva la tête en entendant Harry s'approcher, elle se leva, ses yeux étaient encore gonflés de larmes, elle le serra dans ses bras de sa manière habituelle, puis s'écartat de lui, un sourire aux lèvres.

"Merci Harry.
-Je n'ai rien fait.
-Merci quand même."

Elle sortit de la pièce, le laissant seul. Il s'approcha du lit, Mr Weasley était étendu, pâle avec un bandage autour du crâne, Harry se laissa tomber sur une chaise et se prit la tête entre ses mains. Il soupira, l'attaque n'avait pas été pour lui, c'était pour Lupin, ils avaient sûrement découverts que Lupin était un espion, et voulaient quelques informations sur l'Ordre du Phénix. Ils avaient profités qu'il soit seul, ou presque pour l'enlever. Mais Harry doutait que ce soit seulement pour des informations, ils voulaient s'en servir comme instrument. Il n'avait pas beaucoup pratiqué l'occlumencie, et à vrai n'y avait pas pensé du tout. En fait, l'été dernier, il n'avait pensé à rien, seulement à Dumbledore, il avait revu des dizaines de fois sa mort et sa chute, lente et à la fois majestueuse. Et aussi à ce R.A.B, Harry serra les poings en pensant au médaillon.

Mr Weasley remua, Harry releva sa tête, le père de Ron ouvrit les yeux. Il resta un moment hébété puis se tourna vers Harry, il se redressa sur son lit en grimaçant et en se massant la tête.

"Où est Lupin.
-Enlevé."

Mr Weasley le regarda abasourdi.

"On ne sait pas où il est?
-Non."

Mr Weasley soupira puis se leva à l'aide d'Harry. Ils descendirent en bas. Mme Weasley se précipita dans les bras de son mari.

"Arthur!
-Ça va Molly...Par-contre, je veux bien manger un petit morceau!
-Tout de suite, mon chéri. Harry?
-Oui, je veux bien aussi Mme Weasley."

Ils s'assirent à la table, tout le monde les rejoignit. Ils écoutèrent le récit de Mr Weasley, tandis qu'Harry regardait sombrement son sandwich. Tous paraissèrent horrifiés dont la façon dont avaient été traités les Moldus.

"Et donc, aucune nouvelle de Rémus?, termina Mr Weasley.
-Non, Arthur."

Tout les regards se tournèrent vers Harry qui semblait absorbé dans la contemplation de son sandwich. Ce dernier releva la tête si brusquement que tout le monde sursauta.

"Où est Tonks?, demanda t-il.
-Au grenier, répondit immédiatement Mme Weasley.
-Je vais la voir."

Il se leva, repoussant vivement sa chaise. Il monta les deux étages rapidement, il arriva essoufflé sur le palier. Reprenant son souffle, il entendit des sanglots étouffés. Il toqua timidement à la porte.

"Qui est là?
-C'est moi, Harry.
-Entre."

Il entra, Tonks s'était réfugié dans un coin, elle sanglotait, ses cheveux avaient une teinte gris souris.

"Tonks?", demanda Harry d'une voix mal assurée.

Avec un reniflement, elle releva sa tête. Elle sourit tristement, et repoussa une mèche de son visage. Il prit Tonks dans ses bras.

"Ça va aller, ça va aller, dit-il maladroitement, en lui tapotant le dos.
-Comment ça s'est passé?"

Il lui raconta tout. Elle resta un moment ailleurs, le regard dans le vague. Elle renifla, et soupira.

"Alors, il n'est pas mort?
-Non, je ne pense pas. À mon avis, ils vont s'en servir comme arme, ou comme instrument.
-Merci, Harry.
-Quand est-ce que vous arrêterez de me remercier?"

Tonks émit un petit rire.

"Problablement jamais Harry."

Ils descendirent ensemble. Mme Weasley serra Tonks dans ses bras avec un sourire. Les deux femmes se séparèrent et Mme Weasley se tourna vers Harry.

"Au fait Harry, commença Mme Weasley.
-Oui?, demanda t-il étonné.
-Ron et toi passerez votre examen de transplannage Lundi.
-D'accord."

Ron gémit. Il l'avait raté la première fois, et même si c'est pratique, il ne tenait pas vraiment à le repasser.

"En espérant que Ron ne perde pas un autre sourcil!, ajouta Harry avec un sourire moqueur.
-C'est ça, moque-toi!", grogna Ron.

Tout le monde éclata de rire. Harry pensa à son examen de transplannage, il ressentit un pincement au ventre, allait-il réussir?

Toujours aussi bonne à lire! D'ailleurs, je ne sais pas pourquoi, mais quand quelqu'un rit de Ron, c'est particulièrement drôle...

À ce point là, bigre...

Chapitre 5: Examen

Une goutte glissa le long de la vitre, se mêla à une autre, et unies, glissèrent en bas de la vitre, une autre l'imita et ainsi de suite. Et ce, depuis des heures, du moins c'est que pensait Harry qui les contemplait. Le jeune homme n'avait pas dormi de la nuit, comme il l'avait fait si souvent depuis la fin du mois de Juin. Il se sentait épuisé, vidé de son énergie, et pourtant le sommeil ne venait pas, le fuyant. Il jeta un coup d'oeil à sa montre: cinq heures. Il soupira et s'obligea à attendre une heure encore avant de descendre. L'heure fut ponctuée de ronflements sonores de la part de Ron, et du bruit de la pluie sur la fenêtre. Puis Harry décida de descendre, n'y tenant plus. Il s'habilla silencieusement, essayant de ne pas réveiller Ron. Il s'assit à sa place habituelle, devant la cheminée, ruminant ses pensées. Moins de deux heures plus tard, Mme Weasley descendit, jeta un regard désolé vers Harry avec un triste sourire. Harry lui rendit son sourire et se leva pour l'aider à préparer le petit-déjeuner. Lorsque ce fut prêt, il s'attabla attendant les autres. Hermione fut la première à descendre suivie de Ginny. Mr Weasley ne tarda pas à descendre lui non plus, il avait une meilleur mine. Puis Tonks descendit, et enfin Ron. Harry se força à rire avec les autres et à manger, mais le coeur n'y était pas.

"Bon, commença Mme Weasley, c'est aujourd'hui que vous passez votre permis, vous deux", en s'adressant à Harry et à Ron.

Ces derniers hochèrent la tête.

"Arthur vous accompagnera, ainsi que Tonks.
-Très bien", fit Harry.

Une boule d'angoisse se forma dans sa gorge, il ignorait absolument ce qu'il fallait faire à l'examen.

"Ne t'inquiètes pas, ça se passera bien, Harry", lui dit Hermione.

Harry fit un maigre sourire puis lui et Ron se préparèrent. Vers onze heures, Tonks prit Harry par l'épaule, et Mr Weasley fit de même avec Ron.

Ils réaparurent au Ministère de la Magie, le sorcier à côté d'eux sursauta, et s'éloigna en maugréant.

"...se croivent tout permis..."

Harry et Ron échangèrent un sourire.

"Bonjour Eric, j'accompagne mon fils et Harry Potter à leur examen de transplanage."

Eric hocha la tête, et prit son temps mesurer les baguettes de Harry et Ron, tout en regardant Harry qui eut une nouvelle passion pour ses pieds.

"Un examen de transplanage...Bonne chance les gars!"

Mr Weasley salua Eric et les poussa vers l'ascenseur. Ils entrèrent, un sorcier occupait déjà l'espace, et lisait la Gazette des Sorciers. Harry put lire la couverture.

"Mort tragique ou comment Dumbledore s'est fait tué.

D'après une enquête de plusieurs aurors, Dumbledore a été tué par un sort vraiment banal et non pas par le sort de la mort, nous écrit Rita Skeeter.

Le regard d'Harry s'assombrit, si elle était revenue, c'était un mauvais signe.

Non, en effet, malgré la faiblesse du sort Stupéfix, Dumbledore en est mort, ce sort a été jeté comme nous le savons tous, par le professeur Rogue, qui rappelons-nous...

"Allez, on y va", les pressa Mr Weasley.

Harry dut arrêter sa lecture, et leva les yeux au ciel. Elle n'avait vraiment rien compris celle-là! Hermione devrait lui rappeler son engagement, songea t-il.

"C'est ici!, lança Tonks.
-Oh non, gémit Ron.
-Allez courage Ron, tu l'a déjà passé une fois, tu peux le refaire!”, répliqua Tonks avec un sourire.

Ils entrèrent dans une pièce sombre, seulement éclairée pas des torches, Harry inspira un bon coup. Il aperçut Neville dans un coin de la pièce, assez pâle, et visiblement stressé.

“Bon, on vous attend dehors, les garçons, lâcha Tonks avant de sortir de la pièce.
-Euh...,fit Harry.
-C’est vraiment diffèrent!, s’exclama Ron.
-Diffèrent de quoi?
-De la première fois, tu sais, c’était à Pré-au-Lard, je m’en souviens comme si c’était hier, Hermione n’arrêtait pas de planter ses ongles dans mon bras parce qu’elle avait peur de rater, non mais tu t’en rends compte, elle, rater quelque chose, elle est tellement génial cette fille! Donc...
-Salut Harry! Salut Ron!, fit Neville, délivrant Harry du discours passionant de Ron.
-Salut Neville!, répondit Harry et Ron en même temps.
-Bonjour”, fit une voix provenant du fond de la pièce.

Un jeune homme apparut, il avait l’air joyeux.

“On vient de me dire que vous passiez votre examen, Mr Potter, c’est un honneur!
-Merci, répondit Harry, gêné .
-Bien, et vous Mr Weasley et Mr Londubat, c’est ça?
-Oui, répondirent ces derniers.
-Je vais vous donner un papier sur lequel est inscrit une destination que vous connaissez. IL suffira que vous y alliez en transplanant, un collège y sera posté, et vous donnera un papier bleu, que vous rapporterez ici. En transplanant, toujours, bien évidement. Mr Londubat?”

Neville s’approcha, l’examinateur lui donna un papier, que Neville prit, le lut et disparut.

“Bon, c’est déjà ça, lanca l’examinateur enjoué. Au fait, je m’appelle Jack Alghan.”

Neville réaparut et tendit un papier bleu à Alghan.

“Parfait! Tenez, vous pouvez sortir!”

Neville parut soulagé, et sortit, un parchemin à la main, attestant sa réussite.

“Mr Potter?”

Harry s’avança, nerveux, un désagréable sensation au niveau du ventre. L’examinateur lui tendit un papier sur lequel était inscrit: “Librairie Fleury et Bott”. Harry se concentra, et ressentit un sensation familière qui consistait à avoir l’impression d’entrer dans un tuyau. Puis il apparut dans la librairie, un homme âgé s’approcha, un sourire aux lèvres. Il lui tendit un paier bleu et lui fit un clin d’oeil. Harry repartit au Ministère.

“Félicitations!”, s’écria Alghan.

Il lui donna un parchemin, Harry le lut:

Le Ministère de la Magie a le plaisir de décerner le Permis de Transplanage à :

Harry James Potter

Soulagé, Harry releva la tête et sortit, adressant un signe d’encouragement à Ron. Tonks l’attendait, appuyée contre le mur.

“Alors?
-Je l’ai!
-Bravo!”

Ron ressortit au bout de quelques minutes.

“C’est bon!
-Magnifique Ron”, s’exclama Mr Weasley qui revenait de son bureau.

Ils transplanèrent ensemble jusqu’au Terrier, où Mme Weasley donna libre cours à sa joie, serrant tellement fort Harry qu’elle faillit lui briser des côtes. Ron et Harry passèrent l’après-midi à comparer leurs impressions au grand désespoir des filles, puis entamèrent une partie de Quidditch, filles contre garçons.

tu as un fan en plus jattends la suite avec impatience

Chapitre 6: Torture

Sa robe tournoyait, elle dansait autour de lui, ses cheveux suivait le rythme de sa robe, qu'elle était belle. Lui tenait un verre de champagne à la main, mi-rempli. Elle dansait dans le ciel parsemé d'étoiles, et lui donnait le vertige à tournoyer comme ça. Il était enfin heureux, un sourire béat sur sa figure, les yeux rêveurs tandis qu'il suivait chacun de ses mouvements. Puis il essaya de la rejoindre, posant le verre sur le gazon, enleva sa veste, sauta et... Retomba. Fustré et dépité, il la regarda voler toujours plus haut, elle laissa échapper un rire cristallin qui l'enchanta. Soudain, les ténèbres s'abattirent, un cri effrayant retentit, il hurla de désespoir...

"GINNY!"

Tout d'un coup, il revint à la réalité, il était au Terrier, dans sa chambre, et Ginny n'avait pas été enlevée. Essouflé, il gémit, sa cicatrice le lançait.

"'Ry, ça va?, marmona Ron.
-Ça va passer... Rendors-toi."

Ron grogna et se laissa retomber sur le lit. Harry se rallongea, le coeur battant, la cicatrice douloureuse. Ce rêve était si réel... Un présage? Non, pas un malheur en plus, pensa t-il en prenant la tête dans ses mains, surtout pas Ginny! Pas elle...

Il ferma les yeux en grimaçant, la douleur de sa cicatrice s'atténuant lentement. Le mois d'Août était passé rapidement, pas vraiment dans une atmosphère joyeuse, et toujours aucune nouvelle de Lupin, Harry était inquiet, il tenait beaucoup à lui, après tout, c'était seul survivant des Maraudeurs, car Harry ne comptait plus Pettigrow comme un autenthique Maraudeur. Il avait besoin de lui, il était comme un oncle pour lui. Il soupira et essaya de se rendormir.


"Harry, debout!
-Il s'est passé quelque chose?, balbutia t-il en cherchant frénétiquement ses lunettes.
-Non, non, c'est la rentrée! Tu n'as pas oublié quand même?, fit Ron en riant.
-Non, non", bougonna Harry.

Ils s'habillèrent joyeusement, puis prirent leurs affaires, et descendirent. Dire que Mme Weasley était énervée est un bien faible mot, elle n'arrêtait pas de crier sur tout le monde, les cheveux en pétard, et de la fumée sortait de sa baguette, Ron regarda sa baguette avec un regard effrayé et l'évita soigneusement pendant quelques minutes, elle ne pouvait pas rester plus de dix secondes à la même place. "On va être en retard", ne cessait-elle de marmoner en s'arrachant les cheveux et Tonks dut lui tenir les bras pour qu'elle s'arrête.

"Bon, on prend le taxi!, annonça Mr Weasley.
-Le taxi?, répéta Hermione.
-Mondingus, précisa t-il.
-Il est pas encore mort, lui? demanda Ron.
-Ron!, s'exclama Mme Weasley tandis que tout le monde éclata de rire.
-Eh non", répondit Tonks.

Ils chargèrent les baggages-ce qui prit un bon moment- dans le coffre, puis s'en allèrent en vombrissant. Harry se demandait d'où venait la voiture, elle ne cessait de tressauter et chacun se cogna une bonne dizaine de fois. lls entrèrent dans la gare bondée, traversèrent la barrière, et se retrouvèrent sur la voie 9 3/4.

Mme Weasley les pressa de monter dans le train, puis elle, Mr Weasley et Tonks leur firent de grands signes tandis que le train démarra dans un sifflement. Harry et les trois autres y répondirent. Hermione avait été nommé Préfète-en-chef ce que Ron avait acceuilli avec une grimace. Lui et Hermione durent aller dans le compartiment qui leur était réservé. Ginny alla vers un groupe de ses amis et Harry chercha un compartiment libre.

Il en trouva un au bout de quelques minutes. Il rangea sa valise dans le filet, et s'assit, il était épuisé, il n'avait pas réussi à s'endormir après son cauchemard. Il sentit ses yeux se fermer d'eux-mêmes, et il bascula dans le sommeil.


Une pièce sombre, presque un cachot, sale. Un homme dans l'ombre, prostré, gémissant. Harry s'approcha, un rictus aux lèvres.

"Alors Lupin? Toujours en vie?"

Le Loup-garou gronda en réponse.

"Un peu de lumière, vous autres!"

La pièce s'illumina, révélant l'homme allongé dans un coin de la pièce, son visage tuméfié, couvert de sang, ses habits déchirés. L'homme tremblait, il était attaché aux poignets, et aux pieds par une chaîne.

"Comment va ce cher Potter? Pas au mieux de sa forme depuis que Dumbledore est mort, n'est-ce pas? Dommage, je l'aimais bien ce vieux fou, assez amusant, mais bon, il s'acharnait à se mettre sur ma route, alors supprimé!", déclara Harry amusé.

Un cliquetis de chaîne se fit entendre, le Loup-garou tentait de se lever en grognant.

"Peter, freine un peu ses ardeurs!"

Un mangemort jusque là dans l'ombre s'avança, hésitant, il regarda Harry.

"Salue ton vieil ami!"

Le Loup-garou leva la tête vers Pettigrow qui refusa de croiser son regard. Il leva sa baguette le bras tremblant.

"ENDOLORIS!", prononça t-il le visage dur.

Le Loup-garou hurla sous la douleur.

Le cri continua avant qu'Harry ne s'aperçoive que c'était lui qui hurlait.

"Harry! Harry! Réveille-toi!"

Il ouvrit les yeux, Ron était penché sur lui, inquiet, il gisait sur le plancher du train, tremblant, nauseux.

"Lupin, balbutia t-il.
-Quoi?"

Harry s'aperçut que des élèves le regardaient par les vitres, gêné, il se releva.

"J'étais Voldemort, il torture Lupin!
-Harry, calme-toi, fit Hermione.
-Non, Lupin...Il est...Il souffre..."

Il se prit la tête dans ses mains, il tremblait convulsivement.

"Harry, ça va aller.
-On va le retrouver!
-Je vais prévenir Mc Gonagall par hibou, fit Harry en se levant.
-Bonne idée", répondit Hermione.

Il griffona rapidement un mot, l'attacha à la patte d'Hedwige, et laissa s'envoler par la fenêtre, il la suivit des yeux puis échangea un regard avec Ron, et se rassit sur la banquette en faisant une grimace.


Voilà, j'espère que ça vous a plu!

Super cette suite,frangin!!^^

Super cette suite,frangin!!^^

Chapitre 8: Nouveau professeur...

"Deux cauchemards en une journée, ça fait beaucoup non?, fit Hermione alors qu'ils s'installaient dans la diligence.
-Beaucoup oui..., soupira Harry.
-Le premier doit être faux, déclara Hermione en plissant son front, une telle chose ne peut pas se passer, le deuxième a l'air plus vrai, ne serait-ce parce que tu es Voldemort, Ron arrête! C'est vraiment ridicule! Dans le premier, tu ne l'étais pas... Tu n'as pas du beaucoup pratiquer l'Occlumencie, fit-elle avec un air répprobateur. Enfin, je peux pas vraiment te juger, c'est toi qui sais...
-Hermione? T'es malade, dit Ron.
-Non, pourquoi?
-Tu lui as dit que tu ne pouvais pas le juger!
-Ne sois pas ridicule Ron! Harry, il est important que tu pratique l'Occlumencie, tout de même.
-Oui, je sais Hermione. On me l'a déjà dit, ça m'a déjà fait perdre quelqu'un..., répondit Harry en sentant son coeur se serrer en pensant une personne en particulier.
-Harry, ce n'est pas ta faute si Sirius est mort! Dumbledore...
-C'est ma faute Hermione, ma faute... Si j'avais pratiqué l'Occlumencie régulièrement, il serait encore là parmi nous. Je suis le seul responsable, comme d'habitude, dit-il douloureusement.
-Arrête de dire que c'est toi le coupable! Si Dumbledore avait un peu plus réfléchi à ce qu'il faisait...
-Stop, je ne veux pas parler de ça."

Hermione se tut mais continua à fixer Harry d'un air perçant comme Mc Gonagall, du genre: "on reprendra plus tard". Ils arrivèrent au château quelques minutes plus tard, Harry sentit son coeur se remplir de joie, il était enfin chez lui! Ils allèrent dans la Grande Salle en discutant de la dernière coupe du monde de Quidditch. Harry était heureux que certains événements comme celui-ci puissent continuer à exister, ça remontait légèrement le moral des sorciers.

Ils entrèrent dans la Grande, sous un plafond étoilé et s’assirent à leur table, Harry regarda autour de lui, des élèves manquaient, la table des Serpentards était à moitié pleine. Il s’aperçut que Drago Malefoy n’y était pas, parti rejoindre son maître, pensa t-il avec amertume. Ses deux acolyte étaient également absents. Son regard se porta vers la table des professeurs, il y avait deux nouveaux. Un qui avait la figure couverte d’une capuche, sobre, Harry identifia l’autre comme le patron de la Tête du Sanglier avec suprise, prof, lui? Il l’avait vu une première fois durant sa cinquième année, lors de la première réunion de l’A.D. Son attention se reporta sur celui qui portait une capuche, il aperçut deux éclats dorés dans l’ombre qui rappelait Lupin, malgré que ce soit imposible qu’il soit là. Un raclement de gorge le fit revenir à la réalité. Il s’aperçut avec déception qu’il avait raté le discours du Choixpeau. Il jeta un coup d’oeil aux premières années, il y en avait une vingtaine, très peu comparé aux autres années, où il y avait au moins une quarantaine d’élèves. Harry écouta la répartition, qui fut ponctée de grognements d’estomac, inutile de préciser l’auteur... McGonagall s’éclaircit la gorge.

“Bienvenue à tous, anciens et nouveaux élèves. Une nouvelle année débute en ces temps orageux, je vous demande de faire attention, de vous méfier...La vie est faite d’embûches, de peines mais aussi de joie, profitez au maximum de ces moments. Par ailleurs, je tiens à signaler que les visites à Pré-Au-Lard sont supprimées...”

Des grognements retentirent dans la salle que McGonagall fit taire d’un regard.

“Le Quidditch est maintenu..., continua t-elle, et je signale également l’arrivée de deux nouveaux professeurs, et plusieurs nominations. Je souhaite la bienvenue à monsieur Ewan , qui sera votre professeur de Métamorphose.”

Des applaudissements polis retentirent, l’homme à la capuche baissa la tête en signe de salut.

“À monsieur Dumbledore, qui sera votre professeur de Défense Contre les Forces du Mal...”

Cette fois-ci, des chuchotements se firent entendre, le frère de Dumbledore comme professeur? Harry et Hermione échangèrent un regard.

“Bonne année et bonne chance professeurs! Maintenant la nomination du professeur Flitwick comme directeur-adjoint, et du professeur Slughorn qui s’occupera de la maison Serpentard.”

Les appaudissements et des hurlements retentirent.

“Bonne appétit maintenant!
-Pas trop tôt, fit Ron avec un grognement.
-Ron, tu ne pense vraiment qu’à ça!, soupira Hermione.
-Ben quoi, ch’ais faim, répondit Ron la bouche déjà pleine.
-Je suis sûre que tu n’as rien écouté en plus!
-Chi, ch’ais tout ecouté, mais ch’ais faim, ch’est tout!”

Harry n’entendit pas la suite de leur dispute, il était plongé dans ses pensées, il pensait au frère de Dumbledore, s’il était comme Albus Dumbledore, alors ils étaient entre de bonnes mains, mais Harry avait entendu une fois qu’il était devenu fou.

“Salut Harry!”

C’était Neville. Il lui rendit son sourire.

“Salut Neville!
-T’as passé de bonnes vacances?
-Mouais, répondit Harry avec un haussement d’épaules.
-Moi aussi, c’était pas la fête à la maison!”

Harry remarqua que Seamus Finnigan n'était pas là.

"Hermione, arrête...Che penshe...
-Stop, tout les deux!"

Hermione allait répliquer puis se ravisa. Le dîner se finit puis Mc Gonagall rappela le réglement de l'école et les invita à aller dormir par un:"bonne nuit!"

Hermione et Ron conduisirent les nouveaux dans le dortoir, les premières années le dévisageaient comme une bête de foire. Harry soupira et alla se coucher sans tarder.

Il s'écroula comme masse dans le lit, et s'endormit rapidement.

Chapitre 8(je crois que je me suis gouré dans les numéros des chapitre): Blanc

Froid fut la première chose qu'il ressentit en se réveillant puis douleur. Pourquoi avait-il aussi froid? Il se sentait mal, fiévreux, comme...Cet été! Il ouvrit les yeux, il voyait flou car il n'avait pas ses lunettes. Que faisait-il allongé en pleine nuit dans un couloir de Poudlard? Et pourquoi se sentait-il aussi mal? Il essaya de se lever, il gémit en sentant des courbatures partout, il se mit à quatre pattes sur le sol en pierre, la tête baissée, il avait envie de vomir, et le sol tanguait, il faillit perdre connaissance, il appuya son dos contre un mur. Il ne se souvenait de rien, absolument rien. Le néant total. Juste qu'il sétait couché dans son lit, et un...Blanc. Le même que cet été. Il se leva en s'appuyant contre un mur, et avança en tibutant toujours en se tenant au mur. Il se trouvait non loin du passage de la Sorcière Borgne. Il soupira quand il vit qu'il devait monter un escalier, puis quelques efforts plus tard, il arriva devant la grosse dame. Celle-ci ouvrit les yeux, grognon.

"Est-ce une heure pour réveiller les gens? Le mot de passe?
-Courage.
-Oui allez!"

Il entra dans la salle commune épuisé, trop pour monter jusqu'au dortoir. Io vit un fauteuil près du feu, tellement attirant qu'il s'aasit et s'endormit instantanément.

---

"Harry!"

laissez-moi dormir, pitié, pensa t-il en entendant la voix de Ron. Il ouvrit les yeux et aperçut sa paire de lunettes, il l'attrapa et la posa sur son nez.

"Où étais-tu?
-Dans couloir, marmona t-il.
-Dans le couloir? Au milieu de la nuit?", demanda Hermione.

Harry hocha la tête.

"Harry, est-ce que tu sens bien?"

Il fit un signe négatif en retenant un gémissement en sentant une douleur vive dans son cou.

"On devrait peut-être l'amener à l'infirmerie, fit la voix de Ron.
-Oui, tu as raison, les autres sont dans la Grande Salle", répondit Hermione.

Harry referma les yeux puis les rouvrit, sa cicatrice le brûlait. Il sentit que quelqu'un le prenait sous l'épaule et une autre personne fit la même chose de l'autre côté. On le souleva du fauteuil, il gémit. Sa vue se brouillait, et le noir l'emporta, tel une tempête. Il s'évanouit.

---

"Non, non et non! Madame la Directrice, avec tout le respect que je vous dois, non, vous ne rentrerez pas!
-Mais..."

Une porte claqua, puis des pas précipités se rapprochérent, et Harry entendit qu'on tirait les rideaux d'un coup sec. Où était-il? Il ouvrit les yeux, une blancheur éblouissante l'aveugla momentanément..Oh non, pas encore à l'infirmerie!, gémit-il intérieurement. Il ne voyait rien car Mme Pomfresh venait de tirer les rideaux, d'où le bruit. Il se redressa prudement, ses membres ne le faisaient plus souffrir, une bonne chose. Il prit ses lunettes, et les posa sur son nez.

"Ah, vous êtes réveillé!", s'exclama Mme Pomfresh en tirant violement les rideaux.

Harry sursauta.Mme Pomfresh l'examina pendant une bonne dizaine de minutes.

"Vous allez mieux?
-Oui.
-Vous vous souvenez de quelque chose?
-Non, c'est le problème.
-La directrice vous l'expliquera, je vais l'appeler."

Quelques minutes plus tard, McGonagall entra.

“Ah Harry! Vous vous sentez mieux?
-Oui, oui.
-Qu’est-ce qui s’est passé? demanda t-elle en s’asseyant.
-Je me suis réveillé cette nuit, dans un couloir, assez mal en point, j’ai réussi à revenir dans la salle commune, je me suis endormi dans un fauteuil, et après je me souviens plus trop. Mais je ne sais pas comment je suis arrivé dans ce couloir, il y a comme un blanc dans ma mémoire, comme cet été.
-Arthur m’en a parlé, en effet. Vos amis vous ont trouvé dans la salle commune, malade et vous ont raméné à l’infirmerie. Mme Pomfresh dit que que vous pouvez rejoindre vos amis en cours.
-Très bien.
-Harry, elle se rapprocha un peu plus, je sais qu’Albus vous a dit de rien dire à personne, mais que vous a t-il dit lors de vos entretiens?
-Désolé Professeur, c’est confidentiel, je ne peux pas.
-Je comprends, mais si un jour...
-Je viendrai vous voir.
-Bien. Vous commencez par Défense Contre les Forces, voici votre emploi du temps.
-Merci.”

McGonagall se leva et partit. Harry s’habilla et déjeuna à l’infirmerie puis partit rejoindre Ron et Hermione devant la salle.

“Harry! Qu’est-ce qui s’est passé?
-Comme cet été.”

Ron hocha la tête, et Hermione plissa le front, signe qu’elle réfléchissait. La porte s’ouvrit, et Abelforth Dumbledore apparut.

“Vous pouvez rentrer!”, fit-il simplement.

Les Griffondors de 7ème année entrèrent dans le silence. Ils s’assirent, et attendèrent le discours du professeur. Celui-ci les fixa pendant une bonne dizaine de minutes, les élèves surpris, se jetèrent des regards en coin. Puis Dumbledore éclata de rire. Les Griffondor se regardèrent.

“Vous verrez vos têtes!
-Il est fou, murmura Ron à Harry.
-Non Mr Weasley! Je ne suis pas fou, je vous évalue un peu! Bien, ne vous attendez pas à un discours sur les ASPIC, ce n’est des bouts de papiers qui vont vous aider à vous battre contre des monstres, je doute qu’en présentant votre diplôme, Voldemort-certains frissonèrent- va s’enfuir en courant...”

Il eut quelques rires.

“De plus, nous avons un élèment interessant dans notre classe, inutile de vous le présenter.”

Harry sentit des regards dans son dos.

“Cette année, nous verrons premièrement: les Patronus! Mr Potter, voulez-vous en faire un?
-Vas-y Harry”, murmura Hermione.

Harry se leva, les joues en feu.

“Vous n’avez pas ramené un Détraqueur quand même?, demanda Dean.
-Bien sûr que si, comment voulez-vous faire un Patronus sans lui, Mr Thomas?”

Dumbledore ouvrit une malle, le Détraqueur sortit. Harry ferma les yeux, se concentra sur le sort et...

Spero patronum!

Le cerf argenté sortit de sa baguette, plus magnifique que jamais, étincelant. Il déclencha des murmures d’étonnement dans la classe. Puis disparut dans la fumée.

“Parfait Mr Potter, je vous remercie!”


Les élèves s’entraînèrent durant le reste du cours, et Harry fut fier des résultats des anciens membres de l’A.D.

“Bien, dix points pour chaque élève! Vous me ferez deux rouleaux de parchemin pour Jeudi, sur les Patronus, thème libre.”

Des soupirs se firent entendre. La sonnerie rententit, et ils sortirent.

---

Le reste de la semaine se passa lentement, et arrivés au Jeudi, ils croulaient sous les devoirs, Ewan était bien comme professeur de Métamorphose, mais il gardait continuellement sa capuche sur la tête.

Ce soir-là, Ron et Hermione étaient encore entrain de se disputer, et Harry regardait par la fenêtre quand il vit...Non, ce n’était pas possible!

Désolé si j'ai pas pu poster pendant un certain temps, donc je vous offre plusieurs chapitre à titre d'excuse. Voilà! Enjoy!

Chapitre 10: Il ne deviendra pas fou!

Harry fronça les sourcils, il avait cru voir Drago à la lisière de la forêt, il détourna son regard.

"RONALD WEASLEY, TU N'ES QU'UN IMBÉCILE! TU CHERCHES N'IMPORTE QUEL PRÉTEXTE POUR TE DISPUTER AVEC MOI! ALORS ACCEPTE LA RÉALITÉ: TU M'AIMES! ET QU'EST-CE QUE TU ATTENDS POUR ME DEMANDER DE SORTIR AVEC MOI?"

Interloqué, Harry vit Hermione, le teint rouge sortir en courant de la Salle Commune, Ron resta un moment le regard dans le vide puis se décida à sortir sous les regards d'élèves de première année, passablement choqués. Harry fit un sourire, et partit se coucher ayant oublié sa vision.


Lorqu'il se réveilla le lendemain, il vit que le lit de Ron était vide, inquiet il s'habilla rapidement et descendit, il s'arrêta en bas des marches, stupéfait, Ron tenait Hermione dans ses bras, tendrement. Il s'approcha d'eux, Ron le remarqua et fit un grand sourire.

"Bonjour Harry!
-Alors, ça y est, vous...
-Nous sortons officiellement ensemble, déclara Ron d'un ton joyeux.
-Eh ben, c'est pas trop tôt!"

Harry s'assit, sous le regard étonné de son ami.

"Comment ça?
-Tu crois que je n'avais rien remarqué, dire que tu as attendu la septième année pour ça!
-Ouais!"

La journée passa rapidement, la nouvelle se répandit dans le château à grande vitesse, ce qui suscita une vague de potins, et même les profs s'y mirent.

Harry avait fixé les sélections de Quidditch pour le lendemain, pour un poursuiveur. Et c'est donc par un Samedi-matin ensoleillé qu'il se rendit sur le terrain de Quidditch, accompagné de Ron et Hermione-qui signalons-le, se tenaient par la main-, une dizaine d'élèves étaient présents et son équipe également. Harry testa chacun d'eux, et retint finalement Garrick Williams, un élève de cinquième année, plutôt mince mais très habile, et qui se débrouillait très bien sur son balai.

Harry allait dire à tout le monde de partir quand l'environnement changea, une brume s'installa, froide et humide, l'air se rafraîchit d'un seul coup, le ciel s'assombrit, une atmosphère que Harry connaissait trop bien.

"Harry?, fit Hermione, inquiète.
-Dites aux autres de ne pas bouger!"

Il empoigna sa baguette et son balai d'une main ferme. Il enfourcha son balai.

"Restez avec les autres", ordonna t-il à Ron et Hermione.

Harry prit de l'altitude, puis soudain ils vinrent, Harry pâlit brusquement, tous les détraqueurs étaient là, ceux d'Azkaban en tout cas. Il jeta un coup d'oeil aux autres, Ron et Hermione suffiraient à les protéger. Ils étaient maintenant encerclés, Harry évalua rapidement le nombre des détraqueurs, il s étaient environs soixante, Harr déglutit malgré lui, déjà que un c'était dur, deux pire, mais soixante...

Puis soudain ils attaquèrent, fondant sur lui, Harry ferma les yeux, se concentrant sur un souvenir.

"Spero patronum!"

Il ne vit pas vraiment ce qu'il était passé, il se sentit épuisé comme après une longue course, il eut des explosions puis le monde s'effondra autour de lui.


Lorsqu'il revint à lui, il contasta qu'il était allongé sur une espèce de banquette et non pas à l'infirmerie, il aperçut quelqu'un assit non-loin de lui, il se racla la gorge.

"Harry!"

C'était Mr Weasley. Il lui tendit ses lunettes, et Harry remarqua qu'il était dans le bureau de la Directrice.

"Je reviens",fit Mr Weasley avant de sortir.

Il se sentait épuisé, il ne savait pas s'il avait réussi ou pas, il espérait que oui. Mr Weasley revint, accompagné de McGonagall, Abelforth Dumbledore, et McEwan, qui à sa grande surprise avait enlevé sa capuche. Il était roux, avec les cheveux courts, jeune, et avait des yeux dorés, il souriait.

Le frère de Dumbledore s'avança immédiatement vers lui, et posa sa main sur son front.

"Il est encore un peu fièvreux, mais ça ira mieux après une bonne nuit de sommeil", fit-il en marmonant.

Il regarda ses yeux, l'ausculta et poussa un soupir de soulagement.

"Il ne deviendra pas fou, Minerva."

Harry les regarda avec un air d'incompréhension total.

"Tout d'abord, Harry, commença McGonagall. Mes félicitations!
-Euh...
-Oui, remarquable, ajouta Mr Weasley.
-Je...
-On ne peut mieux!
-Pourriez-vous m'expliquer ce qui s'est passé, les interrompit Harry.
-Tu n'as pas seulement fait fuir les détraqueurs, tu les as détruit", répondit Mr Weasley.

Harry les regarda bouche bée.

"Puis, tu t'es évanoui, nous avons cru que tu étais mort au début puis nous nous sommes aperçus que tu étais vivant, à notre plus grand bonheur. Nous avons craint que tu gardes des séquelles.
-J'ai détruit les détraqueurs, fit Harry abasourdi.
-Un sort remarquable, Harry, souligna McGonagall.
-De grande puissance", ajouta le frère de Dumbledore.

McEwan était le seul qui n'était pas intervenu dans la conversation, il se contentait de l'observer, d'un regard inquisiteur.

"Tu peux te lever?
-Oui, je crois."

Il se leva lentement, aidé par Mr Weasley, puis il se passa quelque chose de bizzare, comme si le son avait été coupé, Mr Weasley lui parlait mais il ne comprenait pas, il fronça les sourcils. McEwan se leva, s'approchant de lui puis tout explosa.

Harry regarda autour de lui, il était comme sur des nuages, il ne comprenait rien. Un homme s'approcha, Harry le reconnut.

"Sirius?
-Bonjour Harry! Désolé de t'interrompre dans tes activités!
-Qu'est-ce que tu fait ici? C'est pas normal!
-Si, si, le fait que je sois passé de l'autre côté du voile me permet de venir te voir.
-Et c'est maintenant que tu viens!
-Désolé Harry, il faut que je te prévienne juste...
-Quoi?
-Le cinquième jour du cinquième mois, s'élevra la porte de Darmshir et tu reverras tes proches. Au revoir Harry!"

"Harry"

Harry ouvrit les yeux brusquement. Mr Weasley s'était penché sur lui, inquiet.

"Sirius, venu me voir...", balbutia Harry.

McGonagall regarda le frère de Dumbledore avec un air d'incompréhension et inquiet.

"Bah, il y a peut-être des séquelles mais il ne sera pas fou, dit-il en haussant les épaules.
-Abelforth!", cria McGonagall

Harry regardait le mur d'en face, le regard vide, ce qui s'était passé était-il réel ou pas, où devenait-il fou?

Chapitre 11: Loup, où étais-tu?

L'homme revint lentement à la conscience, il essaya de bouger mais il ne put retenir un grognement de douleur, chaque parcelle de son corps lui faisait mal, enfin c'est normal après plusieurs Doloris de suite pensa t-il, il s'étonna de ne pas encore être fou. Il jeta un regard las sur son corps, ses habits étaient déchirés en maints endroits, laissant à découvert des blessures plus ou moins profondes, son bras droit était couvert de brûlures dû à la torture à l'argent. Il frissona à ce souvenir, ils l'avaient interrogé durant des heures, ils lui expliquèrent qu'ils avaient commencés à avoir des doutes après l'attaque de Poudlard, Fenrir Greyback l'avait reconnut dans la bataille, il était venu en personne pour l'interroger, mais il n'avait rien dit, supportant un traitement de plus en plus violent. Hier, avant qu'il ne s'évanouisse, un des Mangemorts lui avait murmuré qu'ils allaient l'amener à Lord Voldemort pour qu'il le tue. Remus Lupin acceptait son destin, refusant de rejoindre Voldemort, contrairement à ce traître de Pettigrow, il fulmina en pensant à lui, il l'avait torturé de nombreuses fois en le suppliant du regard, mais Remus avait resisté. Son destin était donc de mourir de la main de Lord Voldemort, eh bien soit, il mourrait en héros. Il pensa à Harry, lui envoyant un adieu mental, qu'allait-il devenir? Remus avait bien vu dans ses yeux qu'il avait peur, et qu'il était triste. Il avait bien trop enduré pour son âge, Sirius, Albus, ses parents... Et bientôt lui.

La porte de sa cellule s'ouvrit dans un grincement, un Mangemort s'approcha de lui, enleva les chaînes qui enserraient ses poignets et ses chevilles, le souleva sans douceur, le fit avancer en tenant ses poignets derrière son dos. Ils parcourent des couloirs, puis sortirent sous un ciel étoilé. Son esprit s'éclaira, il venait de reconnaître l'endroit: Azkaban. Le Mangemort le poussa et il s'écroula sur les rochers, il releva la tête et vit que Tom Elvis Jedusor alias Lord Voldemort se tenait devant lui, un rictus sur la figure. Et si... Oui, il devait essayer.

L'image d'Azkaban disparut et l'image familière du parc de Poudlard la remplaca. Il avait réussi, mais comment? Le transplanage l'avait affaibli encore plus, il leva la tête en gémissant, les lumières étaient allumées dans la Cabane d'Hagrid, il se traîna jusque là et parvint à se lever pour frapper à la porte.

"Une minute!", cria la voix grave du garde-chasse.

Il entendit des pas lourds et la porte s'ouvrit, et la silhouette massive d'Hagrid apparut.

"Remus!"

Et alors seulement, il se permit de sombrer dans l'inconscience.


Harry se réveilla en sursaut, le visage en sueur, et bondit du fauteuil sur lequel il s'était endormi, Ron et Hermione le regardèrent un air interrogatif, Harry ne prit pas le temps de leur expliquer et bondit dans le couloir, courrant le plus vite possible, il prit un raccourci et arriva dans le parc plongé dans l'obscurité, il apercut Hagrid portant quelqu'un, son coeur manqua un battement, il courrut vers Hagrid, le garde-chasse parut surpris.

"Harry?
-Est-ce qu'il est...?
-Non, mais il est en mauvais état."

Ils arrivèrent à l'infirmerie, Harry alla chercher Mme Pomfresh tandit qu'Hagrid déposait Lupin sur un lit.

"Encore vous? Qu'avez-vous?
-Ce n'est pas moi, c'est Remus Lupin.
-Oh!"

Mme Pomfresh le suivit, inquiète.

"Je vais prévenir Minerva", fit Hagrid.

L'infirmière hocha la tête et se pencha sur son patient, Harry s'approcha et réprima un haut-le-coeur, son aspect était effrayant, il avait beaucoup de blessures, graves pour la plupart, comme avait-il fait pour survivre? Harry se laissa tomber sur un lit, complètement abattu, McGonagall entra dans l'infirmerie, affolée. L'infirmière s'affaira autour de Lupin pendant une heure.

"Il va s'en sortir", annonça t-elle finalement avec un faible sourire.

Harry ressentit un immense soulagement envahir son corps.

"Ça va, Harry?, fit Hagrid.
-Vous avez l'air d'être épuisé, si je ne vous connaissez pas, je dirais que vous un Loup-garou!, s'exclama Mme Pomfresh. Vous êtes tout pâle, vous voulez rester ici?
-Oui, je veux bien", répondit faiblement Harry.

Il devait être effectivement très pâle pour que Hagrid s'inquiète pour lui, il n'avait pas beaucoup dormi ni mangé ces derniers temps. Il s'allongea sur le lit, en enlevant ses lunettes et s'endormit avec une potion de Mme Pomfresh.


Remus ouvrit péniblement les yeux, la lumière était aveuglante, il était au Paradis? Non, à l'infirmerie, il s'en était sorti! Il se redressa avec difficulté, il regarda à côté de lui, Harry était allongé sur un lit "contemplant" le plafond d'un air morne, les yeux vides.

"Harry?"

L'adolescent ne bougea pas. L'infirmière entra à ce moment là.

"Ah, vous êtes réveillé! Comment allez-vous?
-Ça va, j'ai connu pire.
-Bien, mangez un peu.
-Qu'est-ce qu'il a?", fit Remus en regardant Harry?

Mme Pomfresh soupira en regardant Harry à son tour.

"Il est comme ça depuis qu'on vous a retrouvé, c'est-à-dire, une semaine et demi, il ne réagit plus, ne mange plus, ne parle plus, bref, nous ne savons pas ce qu'il a."

Remus avala son repas en observant le fils de son meilleur ami, il avait l'air malheureux, inquiet. McGonagall vint lui rendre visite, Remus lui fit un résumé du mois passé en compagnie de Voldemort, elle poussa une exclamation d'horreur qui le fit sursauter.

"Je vais mieux Minerva, je ne sais pas comment j'ai fait pour méchapper et transplaner, mais je suis là.
-Vous avez raison, vous êtes très résistant, Remus, et heureusement!"

Elle jeta un coup d'oeil à Harry avec un soupir puis partit. IL ecut plusieurs visites, la famille Weasley presqu'au complet accompagnée d'Hermione, des membres de l'Ordre du Phénix et des professeurs.

Harry ne revenait toujours pas à la réalité et Remus s'inquiètait pour lui.

Il put se lever au bout de deux jours, et s'assit à côté du lit d'Harry, il passa un main devant son visage, Harry ne réagit pas immédiatement puis avec un sursaut tomba de son lit en le voyant.

"Euh, Harry?
-Remus tu vas bien? Je veux dire, vous allez bien?
-Je préfère "tu"?, précisa Remus, toujours inquiet. Oui, je vais bien.
-Vous avez récupéré seulement en une nuit?
-Hein?"

Remus désemparé regardait Harry.

"Est-ce que tu vas bien, Harry?
-Je...Pourquoi?
-Je suis réveillé depuis deux jours, Harry...
-Quoi?"

Harry était effaré littéralement, Remus l'informa de l'état dans lequel il l'avait trouvé en se réveilant.

"Tu te souviens de quelque chose?
-Non...Juste du blanc...
-Tu m'inquiètes Harry... Ça fait combien de fois de fois avec cet été?
-Trois.
-Hum...Nous y réfléchirons plus tard.
-Bien, Remus, vo...Tu te sens mieux?
-Oui, merci."

Harry lui raconta son rêve.

"Je vois, tu m'as vu à Azakaban.
-C'était là que...?
-Oui, bon, je vais me reposer un peu, si tu veux bien...
-Euh, oui bien sûr!"

Remus alla se coucher, songeur. Et très inquiet pour Harry.

Chapitre 12: Révélations

"REMUS!"

Harry se réveilla en sursaut, réveillé par ce cri. Il eut juste le temps d'aperçevoir quelqu'un courrant à grande vitesse pour finalement tomber par-terre. En détaillant un peu plus la personne qui venait de faire irruption dans l'infirmerie à cette heure matinale, il la reconnut grace à ses cheveux roses: Tonks.

Étonné de la voir ici, Harry se rappela de sa relation avec son ancien professeur et sourit discrètement. Le silence qui suivit cette chute se rompit, la voix inquiète de Remus se fit entendre.

"Nymphadora? Ça va?
-Tonks, rectifia la jeune femme en se relevant. Je n'ai pas vu cette bassine", ajoutat-elle d'un geste de la main, montrant qu'effectivement, une bassine, qui trônait en plein milieu de l'allé centrale.

Harry fit semblant de dormir, sentant le regard de Remus sur lui.

"Alors, mon p'tit loup, je reviens d'une mission de deux semaines, et je viens seulement d'apprendre que tu as été retrouvé. J'ai transplané aussitôt, et je suis ici", dit d'un seul trait la jeune Auror.

Un silence suivit la tirade de Tonks. Harry sentit que Remus cherchait quelque chose à répondre quand Tonks éclata finalement.

"J'ai cru mourir Remus! Quand j'ai su que avais disparu, je me suis fait un sang d'encre, heureusement que Molly et Harry était là, sinon, je crois que j'aurais été voir Voldemort pour te ramener avec moi, qu'il le veuille, ou non!"

Décidement, Tonks était en forme ce matin.

"Tu allais faire quoi?, demanda Remus d'une voix horrifiée.
-Te ramener."

Nouveau silence gêné.

"Mais enfin Tonks..., commença Remus.
-Remus John Lupin, je t'aime, et je ne veux pas te voir disparaître de ma vie comme ça! Alors tu as interêt de me demander vite fait en mariage, sinon, je vais me fâcher pour de bon, Monsieur Lupin! Non seulement, tu travaillais chez les Loup-Garous, risquant ta vie, mais en plus tu m'évitais! Qu'est ce que tu croyais? Que j'aillais rien dire! Et maintenant, ce Fenrir Greyback a deviné que tu faisais partie de l'Ordre, et Voldemort t'as torturé! Mais, bon sang Remus, je vais devenir folle avec toi!, conclut Tonks en haussant le ton. Ah oui, au fait, Maugrey m'a dit qu'il devait te ramener quelque chose, le voilà.
-Euh, merci Tonks", fit Lupin d'une voix mal assurée.

Un bruit de rideau se fit entendre.

"Maintenant, on va parler sérieusement", déclara la voix étouffée de Tonks.

Par Merlin, Harry n'aurait pas aimé être à la place de Remus à ce moment-là. Il profita de ce moment pour partir de l'infirmerie après s'être habillé silencieusement pour ne pas les gêner.

Il retrouva Hermione et Ron dans la Salle Commune, ses deux amis firent un grand sourire en le voyant comme les autres élèves. Il était arrivé au moment crucial d'une...Discussion sur l'art de s'embrasser, et manifestement, ils s'entendaient très bien sur ce sujet.

"Salut, dit-il en s'asseyant près d'eux.
-Bonjour Harry, j'ai fait des recherches sur ces...Possessions, déclara Hermione farfouillant dans son sac tandis que Ron levait les yeux au ciel.
-Ah bien, répondit Harry en la voyant sortir un petit tas de feuilles.
-Tu les veux?
-Oui, merci", fit-il en regardant le tas avec un interêt croissant.


Un heure plus tard, Harry stoppa sa lecture, les recherches étaient passionantes mais il n'avait rien trouvé le concernant. Ce qui eu pour effet d'augmenter son inquiètude. Il répondit par un signe négatif au regard interrogateur de son amie. Elle fit un sourire compatissant, et refusa qu'il lui rende ses recherches.

"Ça peut te servir plus tard", fit-elle.

Harry hocha la tête, et se concentra sur les cours qu'il avaient manqués. Quelques minutes plus tard, le trou du portrait qui protégait l'entrée de la tour des Gryffondors s'ouvrit, laissant passer le professeur McGonagall, elle fit un sourire rassurant aux élèves qui la regardaient, inquiets, et se diriga vers Harry.

"Remus Lupin voudrait vous voir", mrumura t-elle simplement.

Surpris, Harry se leva et partir pour l'infirmerie à la suite de McGonagall. Il la suivit un petit bout de temps, puis elle le laissa entrer seul dans l'endroit familier de l'infirmerie de Poudlard. Remus l'attendait, assis sur son lit.

"Bien, dit-il quand Harry s'assit à côté de lui. J'ai quelque chose à te donner, Tonks me l'a apporté ce matin."

Remus le regarda, comme s'il essayait de deviner si Harry avait entendu la conversation du matin, Harry ne broncha pas, rassuré, Remus continua.

"Tes parents m'ont donné ces lettres, pour ta majorité, mais compte tenu des événements derniers, je n'ai pas pu te les donner."

Intrigué, Harry regarda l'enlevoppe que tenait Remus, il la prit en ressentant un pincement au coeur. Il l'ouvrit maladroitement, deux parchemins jaunis et pliés en deux étaient dedans, il regarda Remus qui lui fit un sourire encouragant. Il déplia la première.

"Mon cher Harry,

Si tu lis ces mots, c'est que nous sommes morts. Nous avons écrit ces lettres après avoir appris le contenu la prophétie énoncée par Sybille Trelawney. Sache, que nous t'aimons de tout notre coeur, et que nos esprits te suivrons toute ta vie que nous espèrons longue.

Nous voulions te faire part de quelque chose qui va sûrement te boulverser, en devenant un Potter, tu deviens également un descendant de Gryffondor. Je sais que c'est dur à réaliser, mais crois-moi, nous préférions te l'anoncer autrement, mais le destin en a voulu autrement... Tu peux le dire à tes amis si tu le veux, ou aux membres des Maraudeurs.

Ce qui veut dire qu'à partir de tes 17 ans, tu vas acquérir de puissants pouvoirs. Seul Dumbledore, ton père et moi le savent. D’après la prophétie, tu finiras par être tué(ce que je n’espère pas du tout) ou tu tueras, même si l’idée de tuer te répugne, sache que c’est pour le monde des sorciers que tu le fais, et pour toi, car le seigneur des ténèbres n’aura de cesse de te retrouver comme te l’aura sûrement dit Dumbledore.


Mon chéri, je t’aime de tout mon coeur, et j’espère tu n’auras pas trop hérité du caractère maraudesque de ton père!

Ta mère, Lily.”

En tremblant, Harry prit la deuxième lettre et la déplia.

”Salut bonhomme!

Bon, je vois que ta mère t’a tout expliqué, pour résumer la situation, tu dois juste sauver le monde, rien de bien important en fait! Aïe, ta mère vient de lire ce que j’ai écrit, et vient de me dire qu’elle n’allait pas attendre Voldemort pour qu’il me tue, et qu’ellle allait s’en charger elle-même!

Alors comme ça, t’as de grands pouvoirs, t’es gâté, hein? En tout cas, j’espère que Sirius t’as entraîné à devenir un parfait petit maraudeur, sinon, je reviens d’entre les morts pour le tuer! Tu ne pas t’imaginer la joie que j’ai ressenti quand j’ai su que j’allais devenir papa, et d’un petit garçon en plus! J’étais ivre de joie car je savais que la relève des Maraudeurs était assurée et en même temps, j’ai appris que la famillle Weasley avait mis au monde deux farceurs de jumeaux, magnifique!

En ce moment, tu dors dans ton berceau, tes petites mains serrées autour de ta peluche Patmol, tu es si mignon, tu as hérité des yeux extraordinairement verts de ta mère et de mes cheveux noirs(ce dont j’en suis fier!) ébouriffés. J’espère que Dumbledore t’a donné ma cape d’invisbilité, et tu as retrouvé la carte des Maraudeurs, notre chef d’oeuvre! Deuxième nouvelle, je vais me faire hacher menu par ta mère avant de mourir!

Passe le bonjour à ce cher Lunard, je me demande s’ils ont trouvé une potion pour son petit problème de poils...En tout cas, si tu as cette lettre, c’est qu’un des trois derniers Maraudeurs est vivant, et j’en suis heureux!

Mon p’tit maraudeur en herbe, je t’aime et regrette de ne pas être là pour te le dire...

James Potter, membre des Maraudeurs.”

La gorge serré par l’émotion, Harry passa les lettres à Lupin, se leva et sortit de l’infirmerie. Il avait pris sa décision, il allait chercher plus sérieusement les horcruxes et retourner à la maison familiale. Il allait abandonner ses études et devenir un Potter digne de ce nom!

Chapitre 13: Opération, fuite du Survivant

En ce début de mois d'Octobre, l'air était glacial, et personne n'aurait été surpris s'il se mettait à neiger. Bien sûr, les Détraqueurs récement échappés y étaient pour quelque chose... Une silhouette noire se détachait sur le bleu sombre du ciel à cette heure très matinale, elle arpentait les rues de Pré-au-lard d'un pas nerveux, finalement elle s'arrêta à proximité de ce qui fut jadis La Tête du Sanglier. Elle enleva sa capuche et le visage d'Harry Potter apparut, sa paleur aurait pu rivaliser avec celle de Remus Lupin.

Il avait consacré les deux dernières semaines à son départ, il ne l'avait signalé à personne, et personne n'avait rien remarqué. Il avait préparé tout les détails à l’avance et avait fait des recherches sur la maison de ses parents. Depuis ce jour, celui où il avait appris de qui il descendait, il n'avait pas reparlé à Remus Lupin, et n'avait pas parlé de sa descendance à Ron et Hermione, de toute façon, ils étaient trop occupés à s'embrasser. Son coeur se serra, il n'allait pas les revoir avant un bon bout de temps.

Il avait relu les recherches de Hermione et avait deviné qui le possedait:"Il existe une certaine forme de possession, même si les membres du département des mystères ne sont pas encore d'accord sur ce point. On raconte que les quatre fondateurs de Poudlard ont trouvé un moment de perdurer dans le temps: posséder leurs descendants, en bien ou... En mal." Harry soupira, ce serait donc Gryffondor lui-même qui le posséderait...

Il était franchement gâté comme avait dit son père, il devait juste sauver le monde, combattre un mage noir psychopate, il était le descendant le Godric Gryffondor et était possédé par ce dernier, rien que ça!

Il secoua sa tête pour chasser ces pensées et se concentra sur son objectif: transplaner à Londres pour prendre de l'argent sur son compte sans se faire voir par les Aurors, bref une bonne partie de rigolade! Il avait bien sûr prit sa cape d'invisibilité et comptait s'en servir jusqu'à Gringotts. Il prit son inspiration, remit sa capuche et disparut.


Harold John sortit en zigzagant du pub, il se retint à l'encadrement de la porte, tenta de faire quelques pas, mais en vain, il fut d'un haut-le-coeur et déversa sur le trottoir le contenu de son dîner. Il n'aurait pas du forcer sur le wisky, mais il était d'excellente qualité et il n'avait pas su resister à la tentation du breuvage ambré.

Se reprenant, il traversa la rue déserte à cette heure-là, enfin c'est ce qu'il croyait en voyant à ce moment une silhouette sombre apparaître comme venu de nulle part. Eberlué, il regarda la silhouette lever un bout de bois et dire un truc comme "lumos". Le visage de la sihouette se dévoila et il aperçut un visage assez pâle, un jeune garçon le regardait, il avait une étrange cicatrice sur le front. Le garçon marmona quelque chose et Harold se rappela soudainement qu'il devait rentrer avant que sa femme ne découvre qu'il avait passé toute la nuit dans un pub.


Harry regarda le moldu s'éloigner puis pénétra dans le Chaudron Baveur. Tom n’était pas là, il distingua une personne assise dans un coin visiblement endormie, il faillit soupirer de soulagement mais préférait garder ce soupir pour plus tard. Il sortit dans la cour de derrière et après avoir mis sa cape, pénétra sur le Chemin de Traverse. La banque des sorciers ouvrait deux heures plus tard, il avait préféré venir avant, afin d’éviter de rentrer dans les gens, mais pour le retour, ça allait être plus difficile. Il s’installa sur les marches-toujours couvert de sa cape- et en profita pour s’entraîner à l’Occlumencie.

Deux heures plus tard, tandis que le Chemin de Traverse se remplissait, il entra dans la banque après avoir subtilement enlevé sa cape et se dirigea vers un comptoir. Il ressortit au bout d’une heure, son argent bien caché dans son sac et remit sa cape. La première partie se déroula à peu près bien, bien qu’il faillit rentrer en collision avec un homme, la deuxième partie fut plus difficile, il marcha sur le pied d’une personne qui poussa un gémissement et se cogna dedans, Harry s’écarta vivement, le regard du sorcier chercha un coupable et en trouva un. Il se précipita sur le malheureux sorcier qui passait par là.

“Vous pourriez au moins vous excuser!
-M’excuser de quoi, répondit l’autre surpris.
-Ne faites pas semblant!
-Mais enfin!”

Le premier sorcier lui balanca son poing dans la figure, et très vite cette altercation se transforma en une bataille. Harry mortifié d’avoir déclenché cette bataille recula et se cogna à quelqu’un une nouvelle fois. Les yeux fermés et n’osant pas bouger, il attendit que la personne parle.

“Harry?”, fit la voix bourrue de Hagrid.

Surpris, il se retourna et vit la grande silhouette de Hagrid en face de lui.

“Pas ici, souffla t-il. Sortons du Chemin de Traverse.”

Le demi-géant acquiesa, il l’accompagna dehors, du côté moldu, Harry enleva sa cape.

“Qu’est-ce que vous faites ici, un Lundi-matin?, demanda Harry furieux d’avoir été découvert.
-Je pourrais te retourner la question, Harry”, répondit Hagrid en le regardant d’un regard noir.

Il prit Harry par le bras et l’entraîna dans une ruelle sombre mais parfait pour discuter sans être entendu par un Moldu. Harry ajouta sa touche personnelle en les rendant invisibles.

“Où as-tu appris ce sort?, questionna Hagrid, stupéfait.
-Dans la bibliothéque, mais ce n’est pas le sujet. Vous n’êtes pas censé faire cours?
-Tu croyais pouvoir disparaître comme ça?, répliqua Hagrid, narquois.
-Je...Enfin...Vous êtes au courant?
-Bien sûr, Ron s’est aperçut de ta disparition à six heures du matin, tout le monde est à ta recherche! Qu’est ce que tu fais? J’ai crus que Remus allait nous faire une crise cardiaque en apprenant que tu avais disparu, tu es fier?
-Bien sûr que non, fit Harry comme si c’était une évidence. Personne ne devait être au courant de ma fuite, je n’allais pas dire à tout le monde que je partais, ils m’auraient convaincu de rester!”

Le demi-géant soupira et regarda Harry dans les yeux.

“Pourquoi tu fuis?
-C’est compliqué, Hagrid, soupira à son tour Harry.
-Raconte quand même”, proposa Hagrid, nullement découragé.

Harry réfléchit, Hagrid avait toujours été proche de lui, c’était lui qui lui avait appris qu’il était un sorcier, qui l’avait toujours et qui voyait comme lui Dumbledore comme le meilleur des sorciers. Oui, il pouvait se permettre de confier ses secrets.

“Très bien, lâcha t-il finalement. Je vais tout vous raconter.”

Il parla pendant une heure à peu près, Hagrid l’écouta attentivement.

“Eh bien, tu es vraiment gâté, dit-il, après qu’Harry eut fini.
-C’est que disait mon père dans sa lettre, répondit Harry, un sourire amusé sur les lèvres.
-Je serais toujours là Harry, retiens bien ça.
-Merci. Dites que vous m’avez vu et que je vais bien, d’accord?
-Pas de problème. Tu comptes aller où?
-Godric’s Hollow.”

Hagrid fit un sourire de compéhension.

“Si tu as besoin d’aide pour les Horcruxes, je suis là.”

Le jeune sorcier réfléchit un instant.

“Vous conaissez quelqu’un portant les initiales R.A.B.?
-Hum...Attends un peu...”

Hagrid plissa ses yeux un instant puis son visage s’illumina.

“Régulus Andrew Black.”

Harry se gifla mentalement, bien sûr! Le frère de Sirius!

“Merci, fit-il avec un grand sourire. Ça va beaucoup m’aider.
-De rien.”

Il enleva le sort d’invisibilité, et Hagrid partit pour Poudlard. Il le regarda partit puis transplana.

Chapitre 14: Godric's Hollow

Remus somnolait à moitié sur sa chaise malgré la tension presque palpable de la Salle des Professeurs. Sur la petite table à côté, était posé une tasse de thé encore fumante et un journal: la Gazette des Sorciers, un gros titre prenait presque toute la place: "Le Survivant disparu?". À côté de lui, Filius Flitwick était assis sur sa chaise, anxieux, fixant la porte intensément, Horace Slughorn faisait les cent pas, jetant de temps en temps, un coup d'oeil à ses collèges. Minerva McGonagall était dans son bureau avec Abelforth Dumbledore. Soudain la porte s'ouvrit, Remus sursauta et se redressa, Hagrid entra dans la Salle. Il regarda ses collègues en souriant et prononça simplement:

"Je l'ai vu, et il va bien."

Flitwick et Slughorn poussèrent un soupir, mais Remus regarda Hagrid qui évita son regard, gêné.

"Minerva est au courant?, demanda Filius qui s'était un peu détendu.
-Oui, assura Hagrid dans un hochement de tête.
-Rassurons les autres élèves, proposa Horace, ils doivent s'inquièter sûrement, surtout Miss Granger, Mr et Miss Weasley."

Filius et Horace sortirent tout les deux. Hagrid resta, sentant que Remus allait lui demander quelque chose.

"Où est-il?
-Je...Euh...
-Hagrid..., fit Remus en haussant le ton.
-Je ne peux pas te le dire," finit par avouer Hagrid.

Remus jura, et pesta contre Harry intérieurement.

"Hagrid, dites-moi où il est!
-Il est en sécurité.
-Hagrid!
-Il m'a fait promettre de ne rien dire!"

Remus implora du regard Hagrid qui essayait de pas avouer où était Harry. Il soupira et sortit, Hagrid parut étonné de ce manque de persistance.

"Il va à Godric's Hollow, fnit par lâcher Hagrid. Ne le dites à personne d'autre."

Remus se retourna et fit un grand sourire à Hagrid.

"Ne vous inquiètez pas!
-Ne le gronde pas trop!", s'inquièta Hagrid qui connaisait le tempèrement du Loup-Garou.

Remus lui répondit par un haussement d'épaules et partit de la salle.

---

Harry se matérialisa près de la bibliothèque de Londres, dans un coin sombre et entra. Une femme d’âge mûr s’approcha de lui avec un sourire aux lèvres.

“Oui?
-Je cherche l’emplacement d’une ville, d’un vilage plus précisement.
-Suivez-moi”, fit-elle.

Ils traversèrent une grande pièce tapissée de livres jusqu’au plafond, deux hommes rangeaient des livres sur une échelle. Ils tournèrent à gauche, dans un couloir dont les murs étaient couverts de tableaux représentant pour la plupart des personnes importantes, ils marchaient sur un tapis rouge et élimé puis arrivèrent dans une petite pièce, lumineuse, à l’aspect chaleureux. La femme montra un emplacement à Harry, puis sans un mot, se retira. Harry soupira et chercha à la lettre “G”, il vit n livre intitulé “Les villes et villages d’Angleterre, tome 7, la lettre “G””. Esquissant un sourire, il chercha le village de ses parents, et il le trouva, pas loin de la frontière Pays de Galle/Angleterre. “Bien”, pensa t-il en refermant le livre. Son regard erra sur les rayonnages et tomba sur un terme: Orphelinats de Londres. Les rouages de son cerveau fonctionnèrent à pleine allure, il pouvait trouver un horcruxe dans l’orphelinat de Lord Voldemort! Il ouvrit le livre et chercha à Jedusor, qu’il trouva sans peine et lut le nom de son orphelinat: “Orphelinat de London Bridge. Souriant jusqu’au oreilles, il reposa le livre, et transplana.

---

Ron fixait le professeur Slughorn qui venait de se lever, autour de lui, les discussions allaient de bon train, Hermione tenait toujours le journal du jour dans la main, qui tremblait depuis qu'elle l'avait lu. Ginny était pâle, mais resistait à l'envie de chercher Harry dans toute l'Angleterre. Hagrid entra dans la salle, la mine inquiète.

"Ahem, commença Slughorn, Hagrid ici-présent, a vu Harry Potter, et il va bien!"

Ron poussa un soupir de soulagement, tandis qu'Hermione se détendit. Hagrid leur fit signe de venir.

"Je ne pas vous dire où il va, dit-il dès qu'ils furent près de lui, mais je vous assure qu'il se porte bien!"

Ron hocha de la tête, résigné mais Hermione fixait Harid avec insistance, mais Hagrid ne dit rien et partit.

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Harry atterrit dans une rue peu éclairée, juste à côté de l’orphelinat. Il était en pire état, complètement délabré, la grille était défoncée, des grafitis ornaient les murs de la cour, il posa ses affaires dans un coin de la couret se dirigea vers l’entrée, la porte pendait mollement sur ses gonds, tout était détruit à l’intérieur, en morceau. Il monta à l’étage et chercha la chambre de Tom Jedusor, au bout d’un couloir, il trouva une porte barrée d’une croix noir et fermée magiquement.

“Alhomora”

La porte s’ouvrit dans un grincement, Harry entra en retenant son souffle. La chambre était comme dans les souvenirs de Dumbledore, simple. Il regarda l’armoire, elle semblait être entourée d’un halo vert, il découvrit une sorte de tag sur le côté en l’examinant, en approchant son visage, il reconnut la Marque des Ténèbres, il frissonat et releva la tête. Caressant distraitement le bois d’une main, il sentit l’armoire vibrer, étonné, il continua pendant quelques secondes puis l’armoire s’ouvrit.

Au milieu d’une étagère tronait une coupe d’argent au armoiries de Poufsouffle, d’une main tremblante, il prit la coupe. “Trop facile”, pensa t-il, en pensant aux difficultés qu’ils avaient rencontrés, Dumbledore et lui pour le dernier “horcruxe”.

Soudain, l’armoire explosa, le souffle de l’explosion projeta Harry sur la fenêtre, qu’il traversa dans un bruit de verre brisé, il tenait toujours la coupe fort heureusement pour lui. Il eut juste le temps de voir l’eau de la Tamise avant de plonger dedans. L’eau était glaciale, il s’enfonça sous plusieurs mètres dans l’eau, le poids de la coupe l’entraînait au fond, l’air commençait à lui manquer quand il toucha le fond vaseux du fleuve, il s’élança vers la surface en donnant un coup de pied vigoureux. Il émerga quelques secondes plus tard, toussant et crachant de l’eau. Il transplana dans la cour, trempé jusqu’aux os.

Il enveloppa la coupe dans un tee-shirt, frissonant. Bien qu’il connaisse beaucoup de sorts, il ne connaisait pas le sort de séchage, grommelant, pestant et tremblant, il s’essuya à l’aide d’un autre tee-shirt. Puis il se prépara à transplaner à Godric’ Hollow.

Il se matérialisa près d’un pub, il avait changé de vêtements mais il avait toujours froid et grelottait malgré la douceur de la température. Il entra dans le pub et commanda un chocolat chaud au tenancier. Il s’assit au comptoir, un mal de tête commença à monter et son esprit devenait de plus en plus brumeux, maintenant il en était sût, il avait attrapé la crève! Reniflant, il regarda le patron préparer le chocolat. Puis l’homme posa le chocolat chaud devant lui, il le paya, but quelques gorgées brûlantes.

“Vous n’avez pas l’air bien, remarqua le tenancier qui l’observait depuis quelques secondes.
-Rien de grave, assura Harry qui malgré cette phrase, se sentait de plus en plus mal. Est-ce que vous connaisez la maison des Potter, détruite il y a 16 ans à peu près?”

L’homme réfléchit puis son visage s’illumina.

“Oui bien sûr! Première à droite.”

Harry le remercia, finit son chocolat et partit du pub. Il suivit l’indication de l’homme et se retrouva devant la maison de ses parents, ou plutôt, devant ce qu’il en restait. Les ruines étaient noircies, il posa la main sur son front, presqu’aussi brpulant que le chocolat qu’il venait de boire.

“Hagrid avait raison”, fit une voix familière s’élevant de l’ombre.

Harry se retourna et aperçut l’ami de son père qui visiblement se retenait d’exploser sur Harry.

“Remus?”

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Niark niark, Remus va t-il tuer Harry? Réponse au prochain chapitre!

Voici le chapitre le plus long que j'aie jamais fait, et j'en suis assez fière pour tout dire!


Chapitre 15: J’en ai assez d’être le héros!

Harry fixait son ancien professeur, mal à l’aise, Remus le regardait comme s’il voulait le foudroyer sur place. Il eut un long silence durant lequel Harry resta tendu. Remus s’approcha lentement de lui puis explosa finalement.

“Qu’est-ce qui t’as pris? Tu croyais qu’on allait te laisser partir comme ça?”

Harry baissa les yeux.

“Regarde-moi.”

Il releva ses yeux, fixant son regard dans les yeux ambrés du Loup-Garou.

“Tu es complètement égoïste! Tu as pensé aux risques, de ce qu’on allait dire? Tu en fais quoi de nos protections? Tout le monde se casse la tête se démène pour te protèger d’éventuelles attaques! Et monsieur pense que ce n’est pas grave, qu’il peut s’en aller la nuit, tranquille! Parce que Harry Potter est au-dessus de tout le monde! Il ne prend même plus la peine de donner des nouvelles l’étè alors que tout le monde s’inquiète pour lui...Et nous qu’est-ce qu’on doit penser, hein? Je sais bien que la mort de Dumbledore t’as ébranlé, mais tu aurais pu penser à nous! Est-ce que tu t’es soucié de moi à la mort de Sirius? Non, n’est-ce pas? Tu n’es qu’un petit égoïste qui ne se soucie pas des autres!”

Pitié qu’il arrête de crier, sa tête finirait par exploser tellement il avait mal et il percevait de moins en moins bien les paroles de Remus. Il porta sa main à la tête.

“Et en plus il se plaint tout le temps! Le pauvre sans parents! Et moi alors! Je suis renié de toute la société à cause de ce que je suis!”

La voix de Remus résonnait comme s’il était dans un puit, sa vue devenait floue. Il entendait le souffle rauque de Remus, il avait cesser de crier. Il avait l’impression de tournoyer sur lui-même tant il avait le vertige. Il ferma les yeux.

“Harry?”

Il se sentit vaguement tomber sur les genoux, se faire engueuler par Remus était déjà horrible, si vous ajoutez l’envie de s’évanouir, c’est pire. Il sentit soudainement l’odeur de la terre.

“Harry!”

On le retourna sur le dos, il ouvrit les yeux et le visage flou de Remus. Ses yeux se refermèrent malgré eux puis ce fut le trou noir.

---

Nymphadora Tonks dardait Remus d’un oeil noir.

“Qu’est-ce que tu lui as fait?
-Mais rien! Je l’ai grondé, et il s’est évanoui! Bon d’accord, je l’ai beaucoup grondé!, admit-il sous le regard de Tonks.”

Tonks continua à le regarder puis son regard se porta vers Harry, le jeune sorcier était étendu sur le canapé du salon, tremblant.

“Remus, ce gamin est malade et tu ne t’en es pas aperçu!
-C’était le soir!
-Oui, mais quand même!”

Elle soupira et tenta de faire le point. Remus était arrivé en plein milieu du salon, portant Harry dans ses bras. L’adolescent était malade et fièvreux, elle avait examiné rapidement, puis avait commencé à interroger Remus.

“Très bien, dit-elle, je vais aller voir Molly, lui dire que tu es malade et lui demander de quoi te soigner.”
-D’accord, fit-il en souriant, soulagé.
-Tu es sûr de ne pas vouloir dire qu’il est là?
-Oui, je préfère en parler avec lui, et m’expliquer aussi. Je crois que je suis allé un peu fort avec lui.
-Ok, bon, j’y vais.”

Elle transplana dans un bruit sonore, elle arriva devant la porte de la demeure des Weasley et toqua. La voix étouffée de MOlly lui demanda qu'elle était sa couleur de cheveux naturelle.

"Noir"

"Comme tout les Black", pensa t-elle avec un serrement au coeur. La porte s'ouvrit après un bruit de verrou, elle entra dans le Terrier, une Molly à l'air fatigué lui sourit et la serra vigoureusement dans ses bras puis la relâcha.

"Comment vas-tu?
-Moi très bien, c'est Remus, il est malade. Juste un bon rhume!", ajouta t-elle en voyant la mine inquiète de Molly.

Molly soupira de soulagement.

"Et tu n'as rien pour le soigner; c'est ça?
-Oui, répondit-elle.
-Attends-moi ici."

Molly disparut par une porte, pendant ce temps, Tonks jeta un coup d'oeil à l'horloge des Weasley, Arthur était encore au travail.

"Voilà, avec tout ceci, ça devrait aller!, fit Molly en revenant, les bras chargés de ptions diverses.
-Merci, la pleine lune est proche, c'est peut-être pour ça.
-Oui, sûrement. Bon rétablissement pour Remus."

Tonks lui sourit et sortit de la maison, elle transplana.

---

Remus était accroupi près du fauteuil quand elle arriva, il avait les sourcils froncés.

"Ah, Tonks!, fit-il en la voyant, la mine toujours préoccupée.
-Qu'il y a t-il?,demanda t-elle en fronçant les sourcils à son tour.
-Il y a un drôle objet dans le sac d'Harry, je ne sais pas ce que ce c'est, j'ai préféré t'attendre avant d'y toucher, répondit Remus en designant une coupe d'argent, à moitié emballée dans un tee-shirt. Il y a les armoiries de Helga Poufsouffle dessus."

Intriguée, Tonks s'approcha de la coupe, elle l'observa longuement.

"Je ne sens rien, essaye de la toucher."

Remus fit un bref signe de la tête avant de poser une main sur la coupe, juste avant qu'il la touche, elle pressentit quelque chose.

"Remus, n'y touche pas!"

Trop tard, une aura verte enveloppa Remus qui fut projeté violement contre le mur, il glissa sur le sol, inconscient...

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"Remus? Dis-moi quelque chose!"

L'esprit de Remus était enveloppé dans un brouillard très épais. Il entendit vaguement la voix de Tonks. Puis tout lui revint en mémoire, il ouvrit les yeux, paniqué.

"Ouf, fit Tonks soulagée. Est-ce que ça va?
-Je crois que oui", répondit Remus en se levant doucement.

Il regarda la coupe puis Harry.

"Qu'est-ce que c'était ce truc?
-Je ne sais pas, mais rien de bon à mon avis, dit Tonks.
-On le demandera à Harry."

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Harry ouvrit les yeux, quelque peu hébété, il ne reconnut pas l'endroit où il était, mais à son grand soulagement, ce n'était pas l'infirmerie. Il arrondit les yeux en voyant Tonks et Remus endormis sur un fauteuil en face de lui, Tonks avait sa tête posée sur l'épaule de Lupin et souriait doucement. Qu'est-ce qu'il faisait là? Puis il se rappela le plongeon dans la Tamise, Godric's Hollow et...Le discours de Remus, à ce souvenir, il pâlit brusquement. Il devait sortir d'ici, il s'habilla chaudement, récupéra ses affaires et chercha la sortie. Il jeta un dernier regard au couple endormi avec un serrement au coeur et sortit sans bruit.

Il se trouvait en banlieue de Londres, il faisait assez frais, et il était un peu fatigué. Il bailla et réfléchi à sa destination.

Les mots de son ancien professeur lui revinrent peu à peu en mémoire, il se sentit triste, Lupin avait entièrement raison, il était le seul coupable de tout ce qui se passait, et il était égoïste. Retenant ses larmes, il transplanna au Square Grimmauld, l'esprit agité. Il se sentait affreusement coupable et il en avait assez d'être le héros de cette histoire.

---

Tonks se réveilla en s'étirant puis ouvrit les yeux et poussa un cri, Remus se réveilla à son tour inquiet.

"Harry a disparu!
-Quoi?, balbutia Remus. Mais...Il m'en veut, dit-il en finissant sa phrase d'un air sombre.
-Mais enfin pourquoi?, s'étonna Tonks. Peut-être que Voldemort...?
-Non.
- Qu'est-ce que tu lui as dit Remus?
-Euh...
-Remus, tu as intêret à t'expliquer!"

Remus lui expliqua ce qu'il avait dit à Harry.

"Tu m'etonnes qu'il t'en veuille, tu te rends compte de ce que tu as dit!
-Je sais, murmura en réponse Remus.
-Bon où est-ce qu'il aurait pu aller? Pas au Terrier...Hum...Chaudron Baveur?
-Non, Square Grimmauld, répondit Remus en ayant une inspiration subite. Il n'est pas du genre à se laisser abattre, il a dut trouver la force d'y aller!
-Tu penses? fit Tonks en plissant les yeux. Pas à Grodric's Hollow?
-Non, trop évident. Je vais aller voir!, dit-il en se levant.
-Eh bien bonne chance!, lança ironiquement Tonks. Un adolescent en colère, c'est dur à convaincre.
-Tu oublie que Sirius était mon meilleur ami, et son père aussi!
-Mouais."

Remus prit son manteau et sortit.

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Remus faisait les cent pas devant l'ancienne demeure des Black. Il ne savait absolument pas ce qu'il devait dire à Harry

Finalement, il prit son courage à deux mains, monta les quelques marches qui le séparait de la porte et frappa. Tremblant, et inquiet, il attendit, un hurlement se fit entendre, il s'arrêta de respirer puis reconnut la charmante voix de la mère de Sirius. Il s'aperçut que la porte était ouverte, craignant le pire, il entra. Mme Black hurlait toujours, il la fit taire en fermant les rideaux et il aperçut Harry. L'adolescent était effondré sur la table, fixant le vide et ne réagit pas à l'approche de Remus.

Remus s'assit en face de lui, sans rien dire. Un long moment passa, en silence.

"Je suis désolé Remus, tout est de ma faute.", lâcha finalement Harry.

Remus le regarda avec stupéfaction, il s'était attendu à tout sauf à ça!

"Harry, je...
-C'est de ma faute si vous êtes seul maintenat, si Sirius est mort.
-Quoi? Mais pas du tout!
-Vous mentez très mal Professeur, lança cyniquement Harry.
-Voyons Harry...
-Je suis la cause de tout les malheurs, donc un malade mental, doublé d'un égoïste.
-J'était énervé quand j'ai dit ça, tu n'es pas du tout un malade mental, ni un égoïste. Et je ne vois pas du tout de quels malheurs tu veux parler!"

à ces mots, Harry se redressa, le regard emplit d'une grande tristesse mais ses lèvres s'étirèrent en un grand rictus.

"Ah bon? Vous ne voyez vraiment pas? Eh bien, je vais vous le dire! La mort de mes parents, celle de Cédric, de Sirius, Dumbledore, et bientôt celle de vous...Et tout le monde! La guerre, la prophétie...
-Harry ce n'est pas toi le responsable! C'est Voldemort!
-Ah oui? Moi ce que je remarque c'est que toutes les personnes ayant un lien plus ou moins fort avec moi, meurent, bizzare, non?
-C'est faux Harry, tu le sais bien!
-Non, vous n'avez rien compris du tout!"

Remus resta bouche bée devant Harry.

"Qu'est-ce que je ne comprends pas, Harry?
-Bien, je vais vous expliquer...Quatre Maraudeurs: le premier tué avec sa femme, le deuxième jeté en prison, le troisième recruté par Voldemort, et le quatrième abandonné, tout ça à cause d'une personne : moi. Douze ans plus tard, le deuxième s'échappe, mais la même personne l'empêche de se venger : moi. Et deux ans après ça, ce même Maraudeur meurt, toujours à cause de moi ! Vous voyez maintenant ?" Harry baissa soudain d'un ton, et ajouta : "Je suis un danger pour les gens autour de moi, Professeur."

Là, Remus pouvait tenter un truc, parce que Harry lui rappelait de plus en plus quelqu'un.

"Harry, ça ne marche pas avec moi..."

Cette fois, ce fut Harry qui fut dérouté.

"C...comment ?", bredouilla-t-il.
-Tu sais très bien ce que je veux dire, Harry. La théorie du "je suis dangereux, donc je dois rester à l'écart pour ne blesser personne", je connais… Je connais même très bien.
-Comment ça?, demanda Harry malgré lui.
-Loup-garou", dit simplement Remus en le regardant dans les yeux.

Il vit que Harry comprenait ce qu'il voulait dire.

"Désolé, fit Harry dans un murmure, j'avais oublié.
-Pas grave."

Mais Harry retrouva sa mine sombre.

"Vous n'êtes dangereux que pendant la pleine-lune, moi c'est tout le temps.
-Vraiment? Sache qu'être loup-garou demande beaucoup de maîtrise de soi-même. Ne pas s'enerver sur les autres, il n'y a que trois fois où je me suis vraiment enervé: juste avant que James, Sirius et Peter découvrent mon secret-ça les a aidé d'ailleurs-, après la blague de Sirius pour Rogue, et...Hier."

Il eut un silence.

"Je ne savais pas, fit Harry.
-Et tu ne pouvais pas savoir."

Remus esquissa un sourire encourageant, mais Harry n'y répondit pas.

"Je ne veux pas que tout le monde souffre à cause de moi, dit-il, révélant quelque chose qu'il gardait en lui depuis longtemps, c'est pour ça que je suis parti."

Face à cette révélation, Remus posa sa main sur celle d'Harry.

"Il savent ce qu'ils risquent en restant auprès de toi, crois-moi.
-J'en ai assez d'être de le héros de tout ça, je n'ai rien demandé!, objecta Harry.
-Moi non plus, pourtant grâce à certaines personnes, je peux vivre presque normalement. Tu dois compter sur tes amis Harry."

Harry hocha de la tête.

"Maintenant, tu vas devoir m'expliquer quelque chose..."

Harry releva la tête, intrigué.

"C'est quoi cette coupe?
-Ah ça, ça va être long a expliquer", fit Harry avec une grimace significative.

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Et voilà! Ouf!
Maintenant, je vous laisse digérer tout ça(bon courage), et vous allez devoir attendre quelques jours avant d'avoir le prochain chapitre, où normalement plusieurs réponses à des questions apparaîtront(Comment Lupin a t-il pu s'échapper d'Azkaban?Non, non il ne s'est pas transformé en Loup-Garou!), il va détailler un peu plus son séjour là-bas, Harry lui racontra son rêves. Bref, ça va être du boulot, avec un peu de chance et si tout se passe bien, il sera terminé Mardi, contents? En attendant, je compte sur vous pour mettre un max de messages, pour voir si ça vous plaît, ou pas, et...Bah voilà, quoi! Bon heureux d'avoir eu pleins de chapitres d'un coup, un élan de générosité m'a pris comme ça. La rentrée, c'est Mercredi pour moi, je passe en Term L, plus de Maths, ouais! J'ai foutu tout mes cours à la poubelle, le bonheur! Sinon à l'occasion, va falloir que je vous montre mes dessins! Je vais voir si vous les appréciez autant que ma fic'^^! Bon j'arrête de raconter ma vie et vous laisse tranquille!

En exclusivité sur "Ordre du Phénix", le bétisier de ma fanfiction! Alors amusez-vous bien!

Prologue

Un bruit au rez-de-chaussé le fit sursauter, les Dursley étaient partis depuis deux heures, il était seul, l'escalier grinça, il saisit sa baguette et ouvrit la porte.

"Stupéfix!"

Il s'écroula.Sa tête se cogna contre son bureau, une large flaque de sang s'étala sur le sol, Harry Potter mourut de la façon la plus idiote qu'il fut: en se cognant la tête.

"Coupez", cria l'auteure.

L'homme encapuchonné se retourna embarassé.

Chapitre 1:

*Harry s'assit dans un sursaut, et mit du temps à comprendre où il était, et se releva paniqué, que s'était-il passé? Il se souvenait de la lettre, puis plus rien. Il haussa les épaules, et s'empressa de descendre.

Vernon l'attendait en bas, rouge de colère. Puis éclata de rire devant Harry médusé.

"Pardon... Excusez-moi, fit Vernon en pouffant de rire. Ça n'arrivera plus!
-Coupez!

*Vernon l'attendait en bas, rouge de colère.

"Y a des "amis" à toi qui t'attendent, dépèche-toi de les faire rentrer dans ta chambre, je ne veux pas que les voisins voient ça.
-Oui, Oncle Vernon."

"Des amis"? Il n'attendait personne. Il ouvrit la porte, et tomba nez à nez avec Ron...Et Mr Weasley qui essayait la sonnette tout en souriant comme un enfant.

"Euh, Arthur?", fit Lupin hésitant.

Mr Weasley s'aperçut que tout le monde le regardait.

"Pardon, fit-il les oreilles rouges. J'ai pas pu m'en empêcher!"

*Il fit un roulé-boulé pour se réceptionner sur le sol. Les personnes présentes dans la salle sursautèrent, Harry se releva et ne put terminer son geste car quelqu’un alla se jeter dans ses bras.Puis il s'écroula sur le sol, Mme Weasley sur lui.

"Molly! Combien de fois t'ais-je dit d'aller doucement avec Harry! Coupez!"

*Elle déjeuna avec eux, elle fixa Harry tout le repas avec insistance.

"Qu'est-ce que tu veux?, finit-il par demander, exapéré.
-Alors, c'est quoi tes projets pour cette année?"

Tout les regards se tournèrent vers eux, Harry sentait bien qu'ils n'avaient osés poser la question. Il finit de mâcher tranquilement, déguglit et fixa Hermione dans les yeux.

"D'abord, je compte faire la tournée des bars de Londres, prendre des vacances à Hawaï, faire le tour du monde, visiter le Japon, après, peut-être que je m'occuperais de Voldie!"

Cette fois-ci tout le monde arrêta de manger, Hermione haussa les sourcils, Harry croisa le regard de Lupin, il semblait étonné. Il éclata de rire.

"Je plaisantais! Vous inquiétez pas!"

Tout le monde se détendit et fit un sourire.


Bon si ça vous plaît, je continue! À vous de voir!